Publicité

Passion: Enzo Vellin, l’art et l’écologie dans l’âme

26 août 2018, 10:21

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Passion: Enzo Vellin, l’art et l’écologie dans l’âme

À 21 ans, Enzo Vellin n’aime pas rester en place. Cet amoureux de l’art, qui a organisé un événement artistique ce mois-ci à Case-Noyale, est aussi un fervent adepte de l’écologie. Diplômé en architecture de l’université de Central Lancashire, il a conçu une structure entièrement en bambou dans le but de lutter contre la pollution de l’air et le problème des sansabri au Vietnam. Ce projet en question lui a valu un prix aux Lancashire Arts Festival Awards en Angleterre, dans la catégorie architecture, en juin.

Ce travail lui a été inspiré par un voyage au Vietnam l’année dernière. Il a eu un déclic et s’est dit que ce type de structure pourrait apporter des avantages significatifs aux populations locales. «Au cours de mon séjour au Vietnam, j’ai eu un choc culturel, ce qui m’a fait prendre conscience de certains problèmes comme la pollution ou encore les situations des écoles locales. C’est de là qu’est venue mon inspiration pour créer une école et un centre de recherche 100 % en bambou», témoigne-t-il. Il a l’espoir que d’autres organisations souhaitant construire des infrastructures dans la région fassent de même.

Son projet théorique avait pour objectif de questionner les valeurs véhiculées en société par rapport à l’architecture. Enzo Vellin porte en lui la conviction que l’architecture est l’un des outils majeurs de lutte contre la pollution et le problème des sans-abri.

Enzo Vellin posant avec la maquette de son projet en Angleterre.

En ce moment, le jeune homme se prépare à entamer son stage en architecture le mois prochain en France. «C’est assez passionnant de savoir que je vais travailler avec un des grands architectes en Europe, Nicolas Laisné. J’ai vraiment hâte et je vais me donner à fond», partage-t-il.

Enzo Vellin ne s’arrête pas à l’architecture. Son frère, son cousin et lui ont fondé à Maurice un collectif qui s’appelle The Primative Ö. Comme il se sent le devoir de retrouver ses racines régulièrement, il organise chaque année un événement avec le collectif The Primative Ö.

«Ce collectif, nous l’avons créé afin de rassembler la société mauricienne lors des événements. Nous organisons une fois l’an un événement avec des concerts et des expositions artistiques, avec un concept 100 % écologique, qui donnent la chance à des artistes mauriciens de se promouvoir», explique Enzo. Le dernier événement a eu lieu à Case-Noyale, les 4 et 5 août.