Difficile de distinguer le vrai du faux… Mais pour cette habitante d’Olivia, Bel-Air, les allégations d’attouchements formulées par sa fille et sa nièce contre son fils seraient fausses. «Dokter inn dir pa’nn éna okenn attouchement», insiste la mère de famille.

C’est la semaine dernière que les deux fillettes ont déclaré avoir été «agressées» par l’adolescent. Elles ont été examinées par un médecin de la police. Mais aucune trace d’agression n’a été décelée sur elles…

La mère de l’adolescent se dit «foudroyée» après de telles allégations. «Vendredi, des officiers de la CDU ont débarqué chez nous et ont parlé aux filles», confie-t-elle, atterrée. «Bann-la ti pé per pou dir dévan ou mé zot inn avoué ki ou garson in fer atousman lor zot», lui a-t-on lancé. 

<div data-video="jw" data-video-src="">&nbsp;</div>

Depuis, la famille ne dort plus, l’adolescent est traumatisé. «Mo’nn bizin kit li kot enn fami parski bann ofisié CDU inn dir ki li bizin pa lakaz kan bann tifi vini.» Son fils, ajoute la mère, n’a jamais eu de comportement pervers envers sa sœur et sa cousine. Il devra donner sa version des faits demain, lundi 27 août.

«Les filles ont imaginé toute cette affaire sans penser aux conséquences. Sans doute n’était-ce qu’un jeu… Je n’ai qu’une envie, c’est qu’on puisse retrouver la paix au sein de la famille.» 

La tante de l’ado, qui est donc la mère de la cousine de celui-ci, est elle aussi sous le choc. «Je n’y comprends rien à cette histoire. Mo névé enn garson trankil. Mo belser ek mwa nou korek. Je suis dans le flou. Par contre, je peux vous assurer que les deux filles se portent bien.»