Publicité

Meurtre de Janice Farman: le DPP conteste la remise en liberté de Ravish Rao Fakhoo

31 août 2018, 21:15

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Meurtre de Janice Farman: le DPP conteste la remise en liberté de Ravish Rao Fakhoo

Alors qu’il avait obtenu la liberté conditionnelle le mardi 28 août, Ravish Rao Fakhoo, arrêté dans le cadre du meurtre de l’Écossaise Janice Farman, reste en détention provisoire. Le Directeur des poursuites publiques (DPP) a fait appel de la décision de la Bail and Remand Court jeudi 30 août, par le biais de Me Azam Neerooa, assistant DPP. L’affaire sera appelée lundi 3 septembre.  

Selon Me Rama Valayden, qui représente le suspect, ce n’est que lundi qu’il connaîtra les points d’appel du DPP. La police, qui avait également contesté la motion de remise en liberté de Ravish Rao Fakhoo devant la Bail and Remand Court, avait avancé plusieurs raisons. Entre autres, qu’il pourrait récidiver ou s’enfuir. 

La magistrate Ranjeeta Rajkumarsing avait toutefois pris en considération le fait que le suspect a un casier judiciaire vierge et qu’il s’est rendu de son propre gré à la police. Elle lui avait ainsi accordé la liberté conditionnelle.

Il avait été convenu que Ravish Rao Fakhoo s’acquitte d’une caution de Rs 100 000 et signe une reconnaissance de dettes de Rs 1 million. Des conditions lui avaient aussi été imposées. Parmi celles-ci, un couvre-feu, de 18 heures à 6 heures.

En sus, Ravish Rao Fakhoo devait être joignable sur un numéro de portable qu’il aurait préalablement donné à la Cour et ne pourrait entrer en contact, directement ou indirectement, avec aucun témoin. Il devait, par ailleurs, se rendre au poste de police le plus proche de son domicile entre 6 heures et 18 heures.

Outre Ravish Rao Fakhoo, deux autres suspects ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Janice Farman. L’Écossaise avait été tuée à son domicile, le 6 juillet 2017, à Albion, sous les yeux de son fils adoptif âgé de 10 ans, qui est autiste. Ils sont toujours en détention et comparaîtront en cour mardi 4 septembre.

C’est le petit qui avait dit aux enquêteurs que trois individus avaient l’habitude de se rendre chez sa mère. Il avait reconnu la voix de l’un d’entre eux le jour où sa mère a été tuée. Plus d’un an après, le mineur se trouve toujours dans un shelter, indique une source officielle au ministère de l’Égalité du genre. Son père adoptif, un ressortissant allemand divorcé de Janice Farman, n’est pas encore venu le récupérer.

L’enfant est scolarisé dans une école spécialisée pour autistes. Il est suivi de près par des psychologues.