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Royal Park: des employés licenciés
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Royal Park: des employés licenciés
Une trentaine. C’est le nombre d’employés de Royal Park, sur les quelque 150 que compte cette société, qui ont été mis à la porte le 31 août. Ces derniers faisaient, semble-t-il, partie de l’équipe qui travaillait sur la construction des villas que devait acheter le milliardaire Álvaro Sobrinho.
Contacté mardi 4 septembre, Royal Park, cependant, explique que cela n’est pas seulement dû au non-investissement de l’homme d’affaires angolais mais est surtout le fruit d’une restructuration.
Selon une source au sein de cette société située à Balaclava, les procédures nécessaires ont été suivies et les employés licenciés seront compensés selon les dispositions de la loi. La permission pour les achats ayant été refusée au milliardaire angolais par l’ancien Board of Investment (BoI), la construction des villas a donc dû être abandonnée.
Chantiers gelés
Déjà, il y a trois mois, plusieurs chantiers ont aussi été gelés. À l’époque, dix autres employés avaient, eux, jugé préférable de claquer la porte. Ils avaient, disent-ils, senti le vent tourner lorsque la direction avait demandé aux employés de la boîte d’architecture et de quantity surveying mandatée par elle de ne plus se rendre sur le chantier.
Après l’interrogatoire de Sydney Bathfield, Chairperson de Royal Park, à la commission anti-corruption, le 4 avril, il était parvenu à l’attention de l’express qu’Álvaro Sobrinho devait «des milliards» à la société de développement foncier. Le milliardaire aurait fait réserver 34 villas à son nom et il avait demandé la permission d’en acheter 12 auprès du Board of Investment. Et ce, outre la villa, valant Rs 56 millions, qu’il s’était déjà procurée.
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