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La route Terre-Rouge/Verdun opérationnelle en mars 2019

5 septembre 2018, 14:52

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La route Terre-Rouge/Verdun opérationnelle en mars 2019

Le tronçon affaissé de la route Terre-Rouge/Verdun sera-t-il à nouveau praticable? «Les travaux structurels seront complétés en décembre. Ensuite, viendra la construction de la route qui sera ouverte en mars ou même avant.» 

C’est l’assurance qu’a donnée le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, qui était sur le site de l’Embankment Failure ce mercredi 5 septembre, en compagnie du constructeur Transinvest Construction Ltd et des cadres de la Road Development Authority (RDA). 

Selon lui, c’est un site extrêmement complexe qui a subi un affaissement de l’autoroute et deux glissements de terrain. «Il y a eu des fissures en 2013 pendant la construction. L’alignement n’aurait jamais dû être celui-là», a-t-il réitéré. Du coup, il a fallu régler deux problèmes fondamentaux. Le premier est une route construite sur des remblais pas solide et la montagne qui se trouve sur une zone d’instabilité. D’où l’alignement des pieux pour stabiliser la pente après avoir sollicité l’expertise du professeur Jean-Pierre Magnan et CEREMA. 

 
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Sinohydro décroche le contrat

Comment stabiliser cette pente? «Il faudra clouer la pente de terrain qui glisse au terrain sous-jacent», affirme Bertrand Hanauer, Chief Executive Officer (CEO) de Transinvest Construction Ltd. 180 pieux seront placés par Sinohydro, qui a décroché le contrat après un exercice d’appel d’offres. Deux rangées de 2 mètres avec des pieux d’une distance de 2,5 mètres, dans une profondeur de 25 mètres en moyenne. 

Selon Nazeer Mowlabaccus, Officer-in-Charge à la RDA, ces travaux qualifiés de majeurs devront débuter dans deux semaines avec l’arrivée d’un drilling rig ou une plate-forme de forage. «Trois pieux seront construits par jour. Et d’ici mi-décembre, tous les pilotis seront installés.» Il explique qu’il a fallu enlever 14 mètres du sol instable. Des inclinomètres (NdlR : des tubes installés dans le sol pour contrôler une inclinaison) ont été utilisés pour mesurer le mouvement du sol. «Il a fallu attendre une période de sècheresse pour avoir une meilleure lecture.»

L’ingénieur de CEREMA, Dominique Batista, est attendu à Maurice dans les jours qui viennent. Il sera chargé de la supervision des travaux afin d’établir un protocole de mode de travaux et de suivre la synergie entre Transinvest qui fait du remplissage et Sinohydro qui installe les pilotis, pour que les travaux se fassent dans les meilleures conditions.