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Première à Maurice: Sous le charme de deux Chow-Chow
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Première à Maurice: Sous le charme de deux Chow-Chow
On dirait deux peluches. Jiao Mei et Lee Shuang, les tout premiers chiens Chow-Chow à fouler le sol mauricien, sont arrivés en octobre 2017. Et récemment, ils ont volé la vedette lors d’un pet show à Gros-Cailloux. «L’express» est allé à leur rencontre vendredi, en compagnie de leur éleveur, Kush Poorunsing.
À première vue, on dirait de vrais ours en peluche. Mais leurs crinières sont dignes de petits lions. Pourtant, il ne s’agit ni de l’un ni de l’autre. Eux, ce sont Jiao Mei et Lee Shuang, les tout premiers chiens Chow-Chow sur le sol mauricien. Il y a deux semaines, les deux boules de poils de 22 mois ont volé la vedette lors d’un pet show, organisé à Gros-Cailloux. Et hier, l’express les a rencontrés en compagnie de leur éleveur, Kush Poorunsing, à l’Avenir, Saint-Pierre.
Difficile de ne pas craquer pour leurs petits yeux noirs, avec leur tête imposante et leur irrésistible air de nounours. Pourtant, contrairement aux apparences, ils ne sont pas vraiment du genre à démontrer leur affection même si l’attachement avec leur maître reste indéniable.
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Kush Poorunsing, qui a obtenu son permis d’élevage de chiens de race il y a deux ans, raconte qu’il a contracté un prêt d’environ Rs 1 million pour faire venir Jiao Mei et Lee Shuang à Maurice. «Ils sont originaires de la Mongolie, mais ont été transférés en Serbie chez mon agent, Tamara Grujic, avant qu’ils viennent finalement à Maurice en octobre 2017. Ce sont les deux seuls Chow-Chow à Maurice.»
Dès lors, le processus d’adaptation a débuté. Un réel défi, puisque Kush Poorunsing élève simultanément huit autres chiens, dont cinq races mixtes. La socialisation, raconte-t-il, s’est très bien passée. «Ils s’entendent bien comme une vraie équipe.» Quid de leur entretien et de leur élevage ? Leur maître concède que les Chow-Chow demandent une attention plus soutenue. D’autant plus qu’ils ont un pelage long et épais.
«Je suis parti à l’île de la Réunion pour rencontrer d’autres éleveurs afin de mieux les connaître. Tout se passe bien jusqu’ici. Ils se sont bien adaptés et j’espère qu’ils auront une très longue vie à Maurice.» Autre trait caractéristique de cette race, considérée comme l’une des plus anciennes : sa langue de couleur bleue et le fait qu’elle a 44 dents.
«Le Shar Pei demeure la seule autre race qui possède une langue de cette couleur», explique Kush Poorunsing. D’ajouter qu’il faudra compter à partir de Rs 100 000 pour pouvoir acheter un chiot Chow-Chow à compter de l’année prochaine. «C’est la troisième race la plus chère du monde, vue qu’elle nécessite un entretien particulier. Le prix variera selon sa couleur.»
Rendez-vous aux prochains pet shows organisés à travers le pays pour découvrir ces petites merveilles en vrai.
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