«J’avais informé l’ICAC que j’ai été victime d’un complot.» Il ne compte pas s’avouer vaincu. Face à la presse ce dimanche 16 septembre, l’ancien ministre de l’Environnement a, de nouveau, réitéré son innocence dans l’affaire Bal Kouler qui a éclaté en 2016. Une affaire qui a coûté son fauteuil de ministre à Raj Dayal. Lors de cette rencontre cet après-midi, il a fait circuler une lettre qui proviendrait du bureau du Directeur des poursuites publiques.

La correspondance que lui a fait parvenir une «source», précise Raj Dayal, mentionne qu’il y a eu un abus de procédure de la part de l’Independent Commission against Corruption (ICAC) dans cette affaire. «Mo éna bann rézon pansé ki l’ICAC ek ancien directeur général inn fer lanket sous présion de bann forces occultes é mafia a lépok», a-t-il soutenu. De se demander «qui fait part de ce complot car jusqu’à présent aucune enquête n’a été faite». 

L’homme de loi de l’ex-ministre de l’Environnement a, lui aussi, abondé dans le même sens. «Si Dayal inn fer komplint pou conspiracy, l’ICAC ek lapolis ti bisin investigate», a déclaré Ravi Rutnah.

Pour rappel, Patrick Soobhany avait allégué que Raj Dayal, alors ministre de l’Environnement, lui avait réclamé un pot-de-vin en 2016. Selon lui, le député du n°9 lui aurait dit d’acheter «50 bal kouler» afin qu'il puisse les distribuer dans sa circonscription, en vue de la célébration de la fête Holi.