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Riche-Bois: un pied dans le passé, l’autre dans le présent
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Riche-Bois: un pied dans le passé, l’autre dans le présent
Ceux qui se rendent au temple de Tookay, situé à Camp-Diable, passent obligatoirement par une petite localité appelée Riche-Bois. Qui ne compte pas plus d’une quinzaine de demeures. Les membres des familles qui y habitent sont tous des employés de la propriété Britannia.
Dharmarajen Cartan, un habitué du village, raconte qu’auparavant les maisons étaient très exiguës, des maisons typiques qu’on retrouvait dans des camps sucriers. «Avec le temps, ces maisons se sont transformées en de belles demeures à étage et même si on trouve toujours des laboureurs ainsi que d’autres employés de la propriété, la localité compte aussi des fonctionnaires et de jeunes universitaires. On peut être fier des familles de Riche-Bois qui ont travaillé dur pour donner un meilleur avenir à leurs enfants.»
Entouré de champs de canne, Riche-Bois dispose de plusieurs lieux riches en histoire et d’emplacements donnant sur un panorama magnifique. Dont de petits ruisseaux ou encore une structure en pierre qui a un lien avec la pluie. «Chaque jour un prévisionniste s’y rend pour connaître le taux de pluviosité», lance un des habitants. Cette pratique se fait toujours et elle serait unique à Maurice. «Zis isi ki ena sa», lance-t-il avec fierté.
En arpentant les rues de cette localité, hormis les maisons, on constate que Riche-Bois n’a pas connu autant de progrès concernant les infrastructures et le développement commercial. «Comme vous pouvez le constater, les habitants ont seulement un terrain de foot qui appartient à la propriété. Ils ne bénéficient ni d’un jardin d’enfants, ni d’un centre social où se réunir pour des activités. Ils doivent se rendre au centre de Camp Diable ou de celui de Rivière-des-Anguilles», souligne Dharmarajen Cartan. Ce qui explique pourquoi le village est très calme, que ce soit durant la journée ou l’après-midi.
Tout de même, les habitants de Riche-Bois aiment bien l’agriculture. La majorité d’entre eux produisent leurs propres légumes. «Nous sommes des personnes modestes car nos grands-parents sont passés par des épreuves très difficiles», nous dit un autre habitant. C’est sur ces quelques mots que notre visite se termine.
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