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Escroquerie: il réclamait l’arrêt du procès, Prakash Boolell débouté
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Escroquerie: il réclamait l’arrêt du procès, Prakash Boolell débouté
Le procès qui lui est intenté se poursuivra bel et bien. Prakash Boolell, qui en réclamait l’arrêt, a, en effet, été débouté en cour intermédiaire, ce mercredi 3 octobre. Il est reproché à l’avocat radié du barreau d’avoir escroqué Rs 130 000 à un dénommé Moojmil Dookhy, en vertu de l’article 330 (1) du code pénal. Il devra ainsi de nouveau se rendre en cour en novembre.
Dans leur «ruling», les magistrats Niroshni Ramsoondar et Raj Seebaluck ont indiqué que pour décider de l’arrêt d’un procès, «la Cour doit être satisfaite que si le procès se poursuit, cela discréditerait l’administration de la justice». Ce qui n’est toutefois pas le cas dans la présente affaire. Et d’ajouter que rien n’empêcherait l’accusé de bénéficier d’un procès équitable.
Prakash Boolell contestait le fait que la poursuite n’avait pas appelé deux témoins à la barre, dont le fils de la victime. Me Denis Mootoo, du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), assisté de Me Pamela Veerabadren, avait argué qu’il incombe à la poursuite de décider du témoin qu’elle compte appeler à la barre.
Cette affaire remonte à mai 2012. Moojmil Dookhy soutient que Prakash Boolell lui aurait fait croire que la State Bank of Mauritius était d’accord pour lui payer Rs 12,7 millions dans le cadre d’une réclamation. Il explique avoir rencontré l’accusé au siège de la banque et ce dernier, dit-il, lui aurait même présenté un document présentant un faux-entête de la Cour suprême.
«Li ti pran dokiman ek li ti fer mwa krwar limem pé fer mo case.» Croyant que l’accord était réel, Moojmil Dookhy lui aurait remis, le 3 mai 2012, Rs 130 000 représentant soi-disant les frais d’enregistrement de la Cour.
Or, «tou séki li’nn dir li’nn fer fos», déplore Moojmil Dookhy.
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