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Uber à Maurice: levée de boucliers des chauffeurs de taxi du port
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Uber à Maurice: levée de boucliers des chauffeurs de taxi du port
Avant même l’implantation d’Uber à Maurice, les chauffeurs de taxi disent non. La Port Area Taxi Drivers Association a réuni ses membres au Quay D, ce dimanche 7 octobre, pour évoquer le concurrent américain.
Selon Emran Sheik Dawood, membre de l’association, Maurice n’a pas besoin d’Uber. «On ne peut comparer Maurice aux autres pays qui ont au-delà de 10 millions, voire 30 millions d’habitants. À Maurice, nous avons 1,2 million d’habitants et nous avons 6 000 taxis en circulation, c’est largement suffisant», s’insurge-t-il.
Il est d’avis qu’on peut trouver un système propre à Maurice et faire des concessions. Ce qu’il déplore, c’est de vouloir imposer Uber.
Abdool Malleck Hossen, le président de la Port Area Taxi Drivers Association, rejette en bloc Uber. D’expliquer que les membres de l’association véhiculent les personnes dans la région portuaire, surtout ceux qui viennent des bateaux de croisières. Les chauffeurs, soulignent-ils, sont connus de la National Transport Authority (NTA) et de la Mauritius Ports Authority. Il avance qu’il ne connaît pas Uber et ne veut pas le rencontrer.
Également présente, la General Taxi Owners Union. Ce syndicat réclame une rencontre avec la NTA et la Tourism Authority. Asraf Ali Ramdin, un membre, lance une sévère mise en garde face à la venue prochaine d’Uber. Ce travail, insiste-t-il, est le seul gagne-pain des chauffeurs de taxi. «Na pa badinn avek nou pié diriz!»
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