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Rashid Imrith sur le Metro Express: «Pé pénaliz dimounn alor ki pa zot fot»
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Rashid Imrith sur le Metro Express: «Pé pénaliz dimounn alor ki pa zot fot»
«Pa pran travayer, ki li sekter piblik ou privé kouma zot anvi.» Tel est le message qu’a adressé Rashid Imrith au gouvernement. Face à la presse ce lundi 8 octobre, le président de la Fédération des syndicats du secteur public a énuméré les inconvénients auxquels font face les travailleurs à cause du Metro Express. Le syndicaliste a lancé un appel au gouvernement pour que celui-ci revoie certains critères par rapport aux embouteillages causés par les travaux du Metro Express.
«Un comité dirigé par Nando Bodha a été mis sur pied pour faire un constat des problèmes liés au Metro Express. Mé zot pa p get dimounn ki pé bloké dan amboutéyaz. Pé pénaliz dimounn alor ki pa zot fot», explique le syndicaliste. Selon Rashid Imrith, les employés accusent au minimum de 30 minutes de retard à cause des embouteillages chaque matin. «La situation a empiré pour ceux qui sortent du Nord pour se rendre à Port-Louis surtout avec l’ouverture de la route menant à Jin Fei.»
«Pé koup local ek casual leave»
Le président de la Fédération des syndicats du secteur public est d’avis que le gouvernement ne fait preuve d’aucune compréhension envers les employés. «Pé koup local ek casual leave. Si ariv plis ki 30 minit an rétar éna plisir aksion disipliner ki pé pran. Zot pé fer travayer vir kont gouvernman», a poursuivi Rashid Imrith. D’ajouter que «dan tanto osi mem problem».
«Gouvernman pé ‘take us for granted’»
Dans la foulée, Rashid Imrith a proposé qu’un comité constitué de représentants des ministères des Infrastructures publiques, du Travail et de la Fonction publique soit mis sur pied. Il a également proposé quelques solutions qui, selon lui, pourraient aider à soulager les employés. «Il faudrait peut-être songer à augmenter les jours de congé des employés, voir avec la National Transport Authority pour qu’elle revoie ses heures de transport ou encore accorder un temps additionnel pour ceux qui arrivent en retard, entre autres», a soutenu le syndicaliste.
Il a également commenté la fermeture d’une unité qui s’occupait des relations industrielles de la fonction publique en 2017. «Gouvernman pé ‘take us for granted’. Li bisin résaisi li é réintrodwir sa unité la. Li pa kapav les problem travayer akimilé sinon prochain éleksion li pou paye sa ser.»
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