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Rivière-des-Créoles: dix personnes débarquent chez lui et lui prennent sa petite amie
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Rivière-des-Créoles: dix personnes débarquent chez lui et lui prennent sa petite amie
Les Moulah ont eu la peur de leur vie. Une dizaine d’individus ont débarqué chez cette famille de Madoo Lane, Rivière-des-Créoles, le dimanche 7 octobre aux alentours de 23 heures. Huit d’entre eux étaient masqués et quelques-uns étaient armés de sabres et de revolvers. Ils ont fait du désordre avant de repartir avec la petite amie du benjamin de la famille. Une plainte a été déposée au poste de police de Mahébourg.
Tout découle de l’histoire d’amour que vit le benjamin Ashvin Moulah, âgé de 29 ans, avec sa copine, Natacha Udhin, 20 ans. Les deux jeunes filent le parfait amour depuis cinq ans, sauf que les proches de la jeune fille ne verraient pas leur relation d’un bon œil.
«Dimanche, les parents de ma copine l’ont mise à la porte. Ils l’ont emmenée au poste de police pour signaler qu’elle a quitté la maison de son plein gré. Je l’ai récupérée pour l’emmener chez moi», raconte Ashvin Moulah. Il ajoute que vers 23 heures, un groupe de personnes ont débarqué chez lui.
Les Moulah ont été alertés de la présence d’intrus dans leur cour par les aboiements incessants des chiens. En sortant, Mala Moulah, la mère d’Ashvin, a constaté la présence de dix personnes. Elle a reconnu deux d’entre elles : ce seraient les proches de la petite amie de son fils, allègue-t-elle.
Ces dix individus auraient commencé par menacer la famille Moulah. «Zot ti pe dir ouvert la porte, la police sa. Mais vu leur accoutrement, c’était sûr qu’ils nous voulaient du mal. Et en plus ils étaient armés. J’ai pu reconnaître le père de ma copine», témoigne Ashvin Moulah.
Pris de peur, les Moulah se sont réfugiés car les individus auraient menacé de les tuer. «Zot ti ena fizi ek zot. Zot in commence donne coup de sabre lor la porte. Zot fine craz partou», relate le jeune homme.
Quelques-uns de ces individus ont pu s’introduire dans la maison et auraient menacé le jeune homme avec un fusil. «Ils ont pu prendre ma copine et l’ont traînée jusqu’à une voiture. Je les ai entendus dire qu’ils comptaient sectionner ma main pour me donner une leçon», confie Ashvin Moulah.
Le cauchemar de cette famille de Rivière-des-Créoles a duré une trentaine de minutes. Les Moulah se sont rendus au poste de police de Mahébourg pour rapporter le cas. La police s’est rendue chez les parents de Natacha Udhin et ils ont appris que la jeune femme dormait à poings fermés. Nous avons cherché vainement la version des proches de Natacha Udhin.
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