C’est «une priorité». Le prix du poisson doit être fixé une bonne fois pour toute, martèle Elie Karl Gentil, le porte-parole de l’Association des consommateurs de l’île Rodrigues (ACIR). Au vu de la situation actuelle, déplore-t-il, «nous avons l’impression que le prix de vente du poisson est libéralisé à Rodrigues».

Elie Karl Gentil rappelle qu’il avait été question que le prix du poisson soit revu en fixé en juin dernier, mais rien jusqu’ici. «À ce jour, tout le monde se demande quel est le prix du poisson et personne ne le sait.» Il se demande si l’ancien prix, soit Rs 40 pour un demi-kilo de poisson de premier choix, est toujours en vigueur.

«Nous avons l’impression que le prix de vente du poisson est libéralisé à Rodrigues alors que cela n’aurait pas dû être le cas», lance Elie Karl Gentil. D’autant que face «au prix pratiqué actuellement, on peut dire que le poisson est devenu un produit de luxe accessible uniquement à ceux qui en ont les moyens».

Cette situation, insiste le porte-parole de l’ACIR, aurait dû être décantée en 2016. «Le poisson est vendu à prix d’or à Rodrigues au vu et au su de tout le monde, sans que les autorités responsables prennent des actions ou exigent que le prix de vente du poisson ou que les normes d’hygiène soient respectées. Ce n’est pas normal !»

Elie Karl Gentil est catégorique : les officiers «payés des deniers publics» doivent veiller à ce que les règlements soient respectés. «Il y a un manque de contrôle et ce sont les ti-dimounn qui sont pénalisés.» D’où son appel aux autorités pour qu’elles prennent cette affaire en main.