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Independent Broadcasting Authority: pour des radios privées «différentes»

13 octobre 2018, 23:04

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Independent Broadcasting Authority: pour des radios privées «différentes»

Elles sont 17 compagnies à avoir envoyé leur dossier de candidature pour l’obtention d’une licence de radio privée. L’Independent Broadcasting Authority (IBA), rappelons-le, n’octroiera que trois permis d’opération. Y a-t-il encore de la place sur nos ondes radiophoniques, après les trois radios privées existantes et les cinq chaînes de la MBC-Radio ? Les demandeurs y croient fermement, tablant sur des radios qui feront la différence…

Ceux parmi les soumissionnaires que nous avons interrogés sur la question estiment que le paysage radiophonique est encore ouvert. Ils affirment, cependant, que le modèle de radio qui sera proposé par les nouvelles chaînes doit être différent de la présente situation. Certains de nos interlocuteurs déplorent qu’actuellement, les programmes que nous proposent les radios, toutes chaînes confondues, se ressemblent trop.

C’est ainsi que Bernard Delaître, directeur du Mauricien Ltd, avance qu’il y a de la place pour des radios qui sont différentes de celles qui existent. Ne pense-t-il pas qu’il y a des proches du pouvoir qui ont fait une demande de licence et qui pourraient être favorisés ? «La liberté existe pour tous ceux qui veulent faire une demande et je crois que la licence sera octroyée à ceux qui savent présenter une radio comme il le faut.»

Sobhanand Seeparsad, un des directeurs de First Talk Ltd et qui a comme partenaire Sunil Gohin (lequel est derrière Inside News), souligne que la liberté d’expression existe dans notre Constitution. Il ajoute qu’il y a encore de la place pour tous ceux qui veulent se lancer dans l’aventure radiophonique et que «the best ones will survive». À ceux qui avancent que sa compagnie serait proche du pouvoir, Sobhanand Seeparsad affirme que le journal en ligne Inside News ne rapporte que les faits et ne prend pas fait et cause pour le gouvernement. «Chacun a droit à une place au soleil», dit-il.

Ehsan Juman, directeur d’Echo (Maurice) Ltée et de Sunday Times, parle, lui, de places à prendre pour des radios innovantes. «Plus il y a de la concurrence, plus c’est bon pour les auditeurs.» Il ajoute que la méritocratie doit primer dans l’octroi de la licence et que si quelqu’un, même un proche du pouvoir, a tout pour la mériter, «qu’il l’obtienne !»

Du côté de Vox Pop Ltd, projet du groupe La Sentinelle, l’on soutient également qu’il existe encore de la place pour des radios différentes de celles qui existent actuellement. La vigilance est toutefois de mise. Car si ceux qui sont jugés proches du pouvoir sont plus à même de recevoir une licence, alors qu’ils ne la méritent pas sur le papier, l’Etat perdrait sa crédibilité dans de tels cas. Nous estimons que «c’est la qualité de la radio présentée qui doit primer avant toute autre considération

Jimmy Jean-Louis, un des actionnaires d’Admiralty Media Co. Ltd, n’a, lui, pas voulu répondre à nos questions. Il a simplement affirmé : «Mo les sa (NdlR, l’octroi de licences) dan lamé Bondié». Et le choix de Dieu sera...

 

 

L’ancien directeur du Matinal derrière une radio

<p style="text-align: justify;">S. P. Singh, qui a été le directeur du défunt Matinal, est un de ceux à la tête de<em> Blue Nuage (Africa) Ltd.</em> Cette compagnie a fait une demande de licence de radio. Plusieurs employés, qui ont été remerciés à la suite de la fermeture du <em>Matinal</em>, se plaignent du fait qu&rsquo;ils n&rsquo;ont reçu aucune compensation, le Matinal ayant fait faillite. Interrogé hier, S.P. Singh a indiqué qu&rsquo;il n&rsquo;a rien à dire.</p>

 

 

Island FM à Vacoas

<p style="text-align: justify;">Une des compagnies sur lesquelles il n&rsquo;y avait pas de détails sur la base de données en ligne du <em>Registrar of Companies</em>, à mercredi après-midi, est <em>Island FM.</em> Après des consultations à l&rsquo;IBA hier, nous avons constaté que cette compagnie est domiciliée à Mon-Désir, Vacoas. Elle a comme directeurs Dewduth Badal et Noël Guillaume et le share capital de la compagnie est de Rs 3 millions.</p>

 

 

L’ombre d’un politicien plane sur Chamarel Sound

<p style="text-align: justify;">Shreedanand Cullychurn, ancien président du conseil de district de Pamplemousses&ndash;Rivière-du-Rempart, est un des actionnaires de <em>Chamarel Sound Co. Ltd.</em> Cet habitant de l&rsquo;Espérance-Trébuchet s&rsquo;était signalé il y a quelques semaines en organisant une conférence de presse pour dénoncer le Parti mauricien social-démocrate. Cet habitant de la circonscription n&deg;7 serait proche d&rsquo;un politicien et on soutient que c&rsquo;est ce dernier serait derrière la demande de licence. Malgré nos multiples tentatives, nous n&rsquo;avons pu le joindre au téléphone, hier.</p>