Il y a des lieux qui vous marquent : des allées fleuries de flamboyants en été, des champs de cannes pendant la période de coupe… Des toilettes publiques propres. On ne vous parle pas de celles où il faut payer entre Rs 5 et Rs 10 pour faire des cauchemars. Mais bien des toilettes publiques gratuites où il fait bon se soulager, où on peut s’attarder quelques minutes ou heures pour apprécier la propreté.

Lors d’un voyage professionnel à Tokyo, nous avons eu la chance de les tester. Et on peut vous dire qu’elles sont vraiment des cabinets d’aisance.

Une fois la porte des toilettes franchies, c’est comme si vous étiez en 2026. Au Japon, les toilettes sont high-tech. Elles ressemblent à des engins venus du futur. Et sont équipées d’une télécommande. Pour quoi faire ? Nous le découvrirons bien assez tôt.

Nous posons, non sans une pointe d'inquiétude, notre fessier sur le siège du washlet. Et là, c’est la surprise, le bonheur, l’extase. Le siège chauffant nous accueille comme dans un cocon doux et chaud. Encore un peu et nous aurions oublié pourquoi nous y sommes.

Une fois la commission terminée, nous nous aventurons à manipuler la télécommande. Au risque de se faire attaquer par un jet d’eau chaude, qui irrigue le postérieur. Du moment que vous apprenez comment le contrôler, pas de panique. Le détecteur de mouvement est d’une grande aide à ce niveau.

À quoi servent les autres boutons de la télécommande ? Nous apprendrons qu’il y a des fonctions spécifiques pour les hommes et les femmes, pour plus de sensations, de confort et de propreté… Le paradis.

Pourquoi n’est-ce pas ainsi chez à Maurice ? Chez nous, la technologie se fraie encore un chemin jusqu’aux W.-C. Le Japon n’est pas parvenu à convaincre les importateurs mauriciens des particularités de son washlet. Il faudra encore patienter pour prendre ses aises dans les toilettes publiques gratuites et ô combien plaisantes.

Entre-temps, pez néné…