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Négligence médicale alléguée: un an après, elle attend toujours les résultats de sa biopsie
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Négligence médicale alléguée: un an après, elle attend toujours les résultats de sa biopsie
Révolte. C’est le sentiment qui anime l’époux et les soeurs d’Aurélie (prénom d’emprunt) depuis qu’ils ont appris qu’elle avait un cancer. Pourtant, les premiers symptômes sont apparus en 2013. Mais, selon Aurélie, les médecins du service public n’ont rien trouvé. Et les résultats de la biopsie qu’elle a faite l’année dernière se font toujours attendre, un an après.
Aurélie a découvert qu’elle avait une grosseur au sein en 2013. Mais jusqu’à cette année, les médecins qu’elle a rencontrés lors de ces différents rendez-vous à l’hôpital n’avaient rien trouvé. Comme elle n’avait pas de diagnostic, Aurélie n’en a pas parlé à ses proches. Toutefois, voyant sa santé se détériorer, et ne pouvant plus garder ce lourd secret, elle s’est confiée à son époux et à deux de ses soeurs.
L’une d’elles raconte comment la vie de sa soeur a basculé. «Je me souviens qu’en 2013, elle avait découvert une petite grosseur à un sein. Elle s’est rendue à l’hôpital, mais les médecins n’ont rien trouvé», relate-t-elle. Et de poursuivre: «Les mois ont passé et elle a senti que la grosseur augmentait de volume. Encore une fois, les médecins n’ont rien découvert.» En février 2017, Aurélie commence à se sentir mal. Face à ses sollicitations, les médecins lui recommandent d’effectuer une biopsie. «Nous sommes arrivés en octobre 2018 et nous ne savons toujours pas ce que ces examens ont révélé», fustige la soeur d’Aurélie.
Durant les semaines passées, la quadragénaire a eu des saignements. «Elle a trois enfants et elle doit leur cacher le mal qui la ronge», déplore l’une des soeurs d’Aurélie. «Quand elle s’est finalement confiée à nous, nous avons été anéantis», avoue-t-elle. «Faute de moyens, nous n’avons pu l’aider à faire un vrai suivi à la clinique. Mais nous avons pris contact avec une association et la présidente a référé le cas d’Aurélie à un médecin. Ce dernier a confié qu’à première vue, il s’agirait d’un cancer. Et qu’il est arrivé à un stade très avancé», explique notre interlocutrice. Et d’ajouter: «Ma soeur pleure tous les jours car elle pense à ses enfants qui sont en bas âge.»
Le reste de la famille n’est pas encore au courant. «Nous ne savons comment aborder ce sujet délicat avec notre mère. Elle pourrait en mourir», fait comprendre l’une des soeurs. Elle indique que le ministère de la Santé a pris contact avec eux et aurait souligné qu’il suit ce dossier de près.
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