Un total de 5 834. Soit 4 256 hommes et 1 578 femmes. C’est le nombre de personnes qui ont postulé pour devenir policiers, lors du dernier exercice de recrutement mené par la Disciplined Forces Service Commission en septembre. La commission compte recruter 1 000 policiers, dont 200 femmes. Sauf qu’au sein de l’organisme, l’on craint que l’objectif ne soit pas atteint. Comment expliquer ce paradoxe ?

Parmi les candidats, seulement 2 034 ont réussi les épreuves physiques ainsi que le test contre le vertige, auparavant, seuls les aspirants pompiers étaient soumis à cette épreuve, et possèdent les qualifications académiques requises. «De nombreux postulants n’ont pas réussi les épreuves physiques. Cela démontre que beaucoup de jeunes ne sont pas physiquement actifs. En ce qui concerne le niveau académique, surtout le School Certificate, il est très bas chez de nombreux postulants», fait-on ressortir à la commission.

Les entretiens pour les 1 587 potentiels policiers ont, eux, eu lieu entre le 1er et le 11 octobre. Ceux des 447 aspirantes policières ont débuté vendredi dernier et prennent fin aujourd’hui. «D’autres éliminations sont à prévoir après les tests médicaux ou encore en raison du port du tatouage sur les parties visibles du corps quand les policiers sont en uniforme. Une exigence qui n’était pas précisée auparavant», explique-t-on.

Un autre obstacle que les candidats sont appelés à franchir est la police clearance. Cette année, la Disciplined Forces Service Commission sollicite la collaboration de la Cybercrime Unit pour éplucher les fréquentations des aspirants policiers sur les réseaux sociaux, le National Security Service et les registres de la police. L’idée est de savoir si les aspirants policiers sont «clean». Quant à la formation des recrues, elle devrait commencer au début de décembre.

Cette année, le recrutement des policiers, des sapeurs-pompiers et des surveillants de prison a été fait lors d’un exercice commun. Le but est de réduire le nombre de soumissions des candidats car «ce sont les mêmes personnes qui vont envoyer leur demande pour ces différents postes». Résultat ? «On a noté une baisse, car personne n’a envoyé sa candidature plus d’une fois vu que c’était un même exercice de recrutement.»

<p style="text-align: justify;">Une délégation se rendra prochainement en Inde en vue de négocier auprès des préposés de l&rsquo;<em>Indian Police Academy</em> pour l&rsquo;envoi de policiers pour une formation en autodéfense. <em>&laquo;Les policiers se font attaquer maintenant. Il faut leur apprendre à se défendre&raquo;</em>, signale-t-on. Il y aura aussi l&rsquo;introduction d&rsquo;un carnet de santé, permettant d&rsquo;assurer qu&rsquo;ils continuent à garder la forme.</p>