Le ministère de la Fonction Publique n’a pas tardé à réagir suite à l’interpellation de notre confrère de Sunday Times. Le porte-parole d’Eddy Boissézon explique que le ministre n’a donné aucune instruction à ce sujet. Cependant, le journaliste Javed Marwan affirme, lui, le contraire.

«Ce sont les policiers postés au CAB qui ont remarqué qu’il faisait des vidéos et photos des mandants sans autorisation», a expliqué le service de communication du ministère. Elle a ajouté que le journaliste a été accosté car il n’avait pas sa carte de presse sur lui. En ce qui concerne la rencontre qui se tenait ce jour-là, l’attachée de presse affirme que celle-ci n’a pas été «houleuse» mais que simplement quelques habitants se montraient impatients concernant leurs doléances.

La police aurait quand même saisi le portable du journaliste et a effacé les images qu’il avait enregistrées. Un fait que condamne le journaliste qui affirme qu’il était dans un lieu public et que rien ne l’empêchait de prendre une photo. «La police a agi sous les ordres du ministre donc une fois de plus, lord vine dépi laho.»