Accusé d’attentat à la pudeur par son cousin, qui souffre d’un handicap mental, Jelon Brian Deux Novembre nie catégoriquement. «C’est la mère de la victime qui aurait orchestré ces accusations. Sa mère et sa grand-mère m’avaient toujours dit que je paierais», a-t-il expliqué en cour intermédiaire, ce mercredi 17 octobre, devant la magistrate Adeela Hamuth. 

Les faits remontent à 2008, à Ste-Croix. Au dire du cousin de Jelon Brian Deux Novembre, alors âgé de 12 ans, ce dernier aurait commis des attouchements sur lui, à Ste-Croix. Ils habitaient sous le même toit. 

Ce n’est toutefois que trois ans après, le 12 mai 2011, que Jelon Brian Deux Novembre a été arrêté. Lors du contre-interrogatoire, un des enquêteurs affectés au poste de police d’Abercrombie, a expliqué que «c’est parce que l’affaire avait été rapportée trois ans après». Lors d’une parade d’identification, la victime avait identifié son cousin comme étant celui qui aurait attenté à sa pudeur. «Si mo kouzin pé dir mo ti fer malelvé avek li lor lili, li pa vré. Mo pa kapav dir kifer li pé dir sa», a déclaré l’accusé.

L’avocat de la défense et celui du Parquet devront soumettre leurs plaidoiries le 1e novembre. La magistrate se prononcera par la suite.