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Bérenger: «Les PNQ du leader de l’opposition ne sont plus comme avant»

20 octobre 2018, 14:15

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Bérenger: «Les PNQ du leader de l’opposition ne sont plus comme avant»

Énième tacle de Paul Bérenger à l’encontre du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval. Cette fois, au sujet de ses Private Notice Questions (PNQ) posées à l’Assemblée nationale. Le leader du MMM est d’avis que les PNQ ne sont pas de «vraies» questions. «Il n’y a eu aucune révélation qui requiert des questions supplémentaires. Xavier-Luc Duval a seulement pu démontrer l’incompétence de Pravind Jugnauth en ce qui concerne le sujet des radars non fonctionnels», a-t-il fait ressortir lors de sa conférence de presse hebdomadaire au Hennessy Park Hotel, à Ébène, ce samedi 20 octobre. Il passait en revue la rentrée parlementaire.

Pour Paul Bérenger, la rentrée parlementaire a été une «mauvaise rentrée». Ce qui le pousse à dire cela ? Le refus de Pravind Jugnauth de répondre aux questions concernant le projet Safe City. Un projet qui, dit-il, implique énormément d’argent.

Autre sujet évoqué lors de cette conférence de presse : la réforme électorale. Paul Bérenger a tenu à apporter une précision suivant une déclaration du Premier ministre. «Ce qu’on proposait en 2014 et ce que le gouvernement propose maintenant n’est pas la même chose. La proposition commune faite avec le Parti travailliste était de 20 élus sur la représentation proportionnelle. Nous avons aussi proposé deux listes séparés pour la proportionnelle et une autre liste pour rassurer les personnes», a indiqué Paul Bérenger. Selon lui, les candidats qui figureraient sur les deux listes allaient être connus à l’avance. Or, ajoute-t-il, «le système proposé par le gouvernement donne le droit aux partis de désigner leurs candidats même parmi ceux battus».

L’inclusion de Maurice sur la liste noire des pays vendant des passeports ou des certificats de résidence dits «dorés» de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a également été commenté par Paul Bérenger. Il est d’avis que le ministre de la Bonne gouvernance et des services financiers n’a rien compris à ce sujet. «Il y a des ‘loopholes’ dans nos lois concernant l’‘occupation permit’ et le ‘residence permit’», a fait ressortir le leader des mauves.

Dans la foulée, Paul Bérenger a donné raison au leader de l’opposition qui demande à ce que le chef commissaire Serge Clair  «step down». Cela, parce que son nom a été cité dans le rapport de la commission d’enquête sur la drogue.