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Blanchiment d’argent: Me Rex Stephen arrêté par l’ICAC ?

25 octobre 2018, 10:03

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Blanchiment d’argent: Me Rex Stephen arrêté par l’ICAC ?

Me Rex Stephen sera-il le premier avocat à se retrouver sous le coup d’une arrestation dans le sillage du rapport Paul Lam Shang Leen ? Des développements devraient survenir dans les heures qui suivent, affirme-t-on à l’Independent Commission against Corruption (ICAC) où se trouve actuellement l’avocat, ce jeudi 25 octobre. Il s’y est rendu ce matin. De son côté, la commission anti-corruption devrait émettre un communiqué spécial sous peu concernant cette affaire.

Dans sa demande de Judicial Review en début de mois, Me Rex Stephen avait indiqué que dans le rapport de la commission d'enquête sur la drogue, des «allégations et des critiques infondées» avaient été formulées contre sa personne. Cela, dans le but de nuire à sa réputation et à sa carrière d’avocat. Il a affirmé entretenir des relations strictement professionnelles avec le trafiquant Veeren. Selon l'avocat, la commission anti-corruption l’a déjà jugé et l’a reconnu coupable pour infraction au code d’éthique du Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act. Raison pour laquelle il a demandé à la Cour suprême de ne pas prendre en considération les critiques faites à son encontre et de les déclarer nulles et non avenues.

À savoir que Me Rex Stephen est l’un des hommes de loi dont le nom figure dans le karné laboutik de Peroomal Veeren, qui purge actuellement une peine de 34 ans de prison. L’avocat avait même été entendu par l’ICAC l’année dernière. Les enquêteurs de l’ICAC voulaient des éclaircissements sur les liens qui existeraient entre le trafiquant de drogue et lui. Le membre du barreau avait répondu qu’il était l’avocat de Peroomal Veeren. L’autre volet de cette convocation était axé sur certains honoraires qui ont été payés à son cabinet.

À l’issue de l’interrogatoire de Me Rex Stephen en mars 2017 une descente avait même été effectuée à son bureau au bâtiment Astor Court, Port-Louis. Divers documents ainsi que la somme de Rs 748 500 y avaient été saisis.

Suivant cette affaire, l’ICAC avait demandé l’arrestation de l’homme de loi ainsi que de son clerc, Nawaz Aboobakar. Cela en vertu des articles 5 et 3 du Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act.