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Terre-Rouge-Verdun: Rs 1,54 Md de réparations depuis l’affaissement en 2015

25 octobre 2018, 21:00

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Terre-Rouge-Verdun: Rs 1,54 Md de réparations depuis l’affaissement en 2015

L’Autoroute Terre-Rouge-Verdun n’en finit pas d’engloutir des millions. À ce jour, les coûts autour des réparations, sur le tronçon Ripailles-Valton, se chiffrent à environ Rs 1,3 milliard. Mais les réparations en cours, qui comprennent, entre autres, l’installation de 180 pilotis sur le tronçon affaissé depuis 2015, sont venues grossir la note. Le coût devrait ainsi passer à Rs 1,5 milliard à la fin des travaux qui devraient être complétés en décembre.

Il a fallu procéder au remplissage horizontal qui est toujours en cours et utiliser certains matériaux de compactage qui ont été définis lors des études. Quatre essais de pieux ont été effectués et complétés. Ils permettent de déterminer la pression à être appliquée au terrain afin d’aller rechercher l’ancrage du pieu.

 

Les coûts des réparations de Ripailles à Valton en direction du Nord

  • Les zones D4-D7 sur la droite : Rs 850 millions
  • Stabilité du sol à l’opposé de la zone D4 sur la gauche : Rs 25 millions
  • Installation de grillage de protection sur les parois : Rs 25 millions
  • Embankment failure (partie affaissée) : Rs 283 millions
  • Déviation en 2015 : Rs 20 millions
  • Services de consultants et d’investigation : Rs 30 millions
  • Plan de surveillance actuel incluant les inclinomètres (appareil pour mesurer la pente d’un terrain), le piézomètre (instrument pour mesurer la compressibilité des liquides) et les tests additionnels : environ Rs 10 millions.
  • Des travaux pour l’installation des pieux : Rs 123 millions
  • Montant provisionnel : Rs 10 millions
  • Supervision des travaux de pieux par la Korean Expressway Corporation et CEREMA : Rs 5,3 millions.
  • Travaux de stabilisation sur la D4 en direction du Nord : Rs 100 millions (estimation)

 

Circulation routière: trois soumissionnaires en lice pour fournir des drones

Le projet d’acquisition de trois drones par le ministère des Infrastructures publiques et du transport en commun progresse. Ils sont trois soumissionnaires à avoir répondu favorablement à l’appel d’offres lancé en ce sens. Selon une source proche du dossier, ces offres sont à l’étude au Bid Evaluation Committee du ministère.

Ces drones seront utilisés par la Traffic Modelling Unit, récemment créée au sein de la Traffic Management and Road Safety Unit pour la surveillance des projets en cours, notamment routiers, et les chantiers du Metro Express. Il est aussi question de voir le bon déroulement des opérations du système de transport et de chercher à améliorer la fluidité de la circulation. Les ingénieurs utiliseront les drones pour de nouveaux projets routiers car une vue globale permettra de mieux étudier la topographie des terrains.

Pour que cette unité puisse opérer, il nous revient que des employés ont déjà été formés pour les manoeuvres. Quant aux drones, chacun doit avoir un poids de 1,3 à 1,5 kg au décollage avec ses hélices et sa caméra. Il doit pouvoir être à 3 000 m au-dessus de la mer, voler 30 minutes et être résistants aux vents d’au moins 10 mètres par seconde. Ils doivent également pouvoir survoler à une distance variant entre 50 et 72 kilomètres par heure.

Par ailleurs, il s’avère qu’à la suite d’une visite officielle du ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, en Corée du Sud, une requête a été formulée pour une aide auprès des autorités sud-coréennes en vue de la mise en place d’un Traffic Information Centre. La proposition est à l’étude.