Ils n’ont pas pu accéder à leur lieu de travail hier, jeudi 25 octobre, à Villas Valriche, Bel-Ombre. Eux, ce sont une centaine d’employés qui travaillent à plein-temps et sur une base contractuelle. La raison : ils ont été sommés de présenter une pièce d’identité pour y accéder. Ce qu’ils ont refusé de faire car, disent-ils, leur carte d’identité a été émise par la Mauritius National Identity Card Unit et que celle-ci contient des données personnelles.  

Interrogés, deux employés de la société expliquent que c’est suivant une série de vols que la sécurité a été rehaussée. Ces derniers ont, eux aussi, refuser de se plier à cette demande de Villas Valriche. 

Dans un communiqué émis, le responsable du syndicat de Villas Valriche a tenu à s’expliquer. «La sécurité des résidents et de tous ceux qui travaillent sur le lotissement a toujours été une de nos priorités. C’est pour cette raison que, depuis plusieurs années, tout le personnel travaillant sur le site doit produire une pièce d’identité pour y accéder. Leurs noms et leurs numéros de carte d’identité étaient jusqu’à présent notés manuellement par l’équipe de la sécurité.»

Afin de fluidifier ce process, et ainsi faciliter l’accès au site pour les employés, un nouveau système digital a été mis en place cette semaine. La carte d’identité de chaque personne travaillant sur le site est désormais scannée à son arrivée, ce qui rend le processus de collecte des données citées plus haut beaucoup plus rapide. Cette mesure a été mise en place après l’obtention des autorisations nécessaires des autorités.

«Nous avons expliqué cette démarche à tous les contracteurs travaillant sur le site, en spécifiant quelles données seraient conservées», peut-on lire dans le communiqué.

Il est à noter que le ministère de la Technologie, de la communication et de l’innovation a mis en place un protocole pour les utilisations futures de la carte d’identité. Toute entité qui souhaite pouvoir lire une carte d’identité doit faire au préalable faire une demande à l’état civil.