Il a accentué sa conférence de presse de ce samedi 27 octobre sur le meurtre du petit Ritesh Gobin, 11 ans, survenu la semaine dernière. Alan Ganoo explique que ce crime a choqué le Mouvement Patriotique (MP) et qu’il faut impérativement qu’il y ait un renouvèlement de la valeur morale et sociale dans la société mauricienne. 

Ce dernier est d’avis que «nous sommes tous coupables» de ce drame. Pourquoi ? Parce que, selon lui, le pays est dans l’incapacité de traiter les maux prédominants dont l’abus et la violence contre les enfants et dans les foyers mauriciens. 

«Une Protection Order n’est pas suffisante», affirme-t-il. Il faut impérativement que le gouvernement vienne de l’avant avec un Child Protection Bill au Parlement. Il explique que, dans le cas du petit Ritesh Gobin, si la concubine de l’agresseur avait, au préalable, dénoncé son bourreau, «nu pa ti pu ariv kot in arivé zordi». 

Alan Ganoo a aussi commenté l’exemption de permis EIA accordée à la compagnie Afcons Infrastructure Ltd à Agaléga. Estimant que le gouvernement aurait dû exiger ce permis pour ne pas affecter l’écosystème de cette île. « Nu trouvé ki apré prozé métro Express isi, zot pe vinn avek enn prozé laba », déplore-t-il.