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PNQ: eau et biscuits bientôt bannis des centres de refuge?
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PNQ: eau et biscuits bientôt bannis des centres de refuge?
Le ministre de l’Environnement serait-il revenu à de meilleurs sentiments ? Étienne Sinatambou a annoncé la mise sur pied d’un comité qui se penchera sur les sinistrés qui se rendent dans des centres de refuge lorsqu’il y a des inondations. Il répondait à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, au Parlement ce mardi 30 octobre. Celle-ci était axée sur les calamités naturelles liées au changement climatique et les mesures prises par les autorités mauriciennes pour protéger la population.
Étienne Sinatambou a précisé que ce comité, qui sera dirigé par la vice-Première ministre Fazila Jeewa-Daureeawoo, sera chargé de revoir toutes les procédures. Notamment, en ce qui concerne la nourriture et les facilités accordées aux sinistrés. «Actuellement de l’eau et des biscuits sont offerts aux réfugiés. Mais cela devrait changer», a soutenu le ministre.
Pourtant, le même ministre avait déclaré, en début d’année, que «les centres de refuge ne sont pas des ‘lieux de vacances’». Il avait précisé que «les autorités n’offrent pas des plats chauds. Seulement des biscuits et de l’eau, ce qui est en conformité avec les normes internationales. Soit 2 litres d’eau et 250 grammes de biscuits par personne au quotidien».
Au leader de l’opposition, le ministre de l’Environnement a également indiqué que le National Disaster Risk Reduction and Management Centre (NDRRMC) a effectué, au total, 38 simulations depuis janvier. Cela, afin de se préparer à une éventuelle catastrophe.
Il est également revenu sur l’Early Warning and Emergency Alert System qui sera adopté très prochainement par le National Disaster Risk Reduction Management Centre. Étienne Sinatambou a précisé qu’en cas d’alerte, les billboards électroniques, les opérateurs mobiles et internet, les employeurs, entre autres, pourront informer la population et leurs effectifs du danger. Les services maritimes et aériens seront également informés des alertes.
En ce qui concerne les constructions illégales, le ministre a rappelé que la Local Government Act a été votée avec amendements pour contrer ces problèmes. Celle-ci est entrée en vigueur le mercredi 10 octobre. Désormais, ceux qui sont accusés de construction illégale sont passibles d’amendes oscillant entre Rs 100 000 et Rs 500 000. Toute construction illégale sur des berges de rivières, sur des drains ou des canaux sera, elle, démolie. Les collectivités locales solliciteront la Cour pour un «pulling down order» aux frais du propriétaire.
D’autre part, pour ne pas déroger aux habitudes, les pics et accrochages étaient au menu. Étienne Sinatambou et Xavier-Luc Duval, qui était visiblement agacé par les réponses évasives du ministre, ont été rappelés à l’ordre à plusieurs reprises. Une fois encore, la séance n’a pas été de tout repos pour la Speaker Maya Hanoomanjee.
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