Les différentes affaires en cour leur coûtent. Le collectif Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL) sollicite, depuis le 10 novembre, l’aide financière des citoyens afin de mener jusqu’au bout son combat contre trois projets hôteliers dans le Sud, soit à La Cambuse, à Bel-Ombre (Beau-Champ) et à Pomponette.

«Chaque événement que nous avons organisé et que nous prévoyons d’organiser a un coût. Nous ne devrions pas nous retrouver dans un gouffre financier non plus», peut-on ainsi lire sur sa page Facebook.

Certains internautes se demandent cependant pourquoi le collectif se concentre sur les projets du Sud et pas ailleurs. «Nou péna forséman lobligasion al partou. Sa zonn-la permet nou lager avek bann argiman valab dan lakour», soutient Carina Gounden, membre du groupe. Tout en précisant qu’AKNL apporte son soutien à d’autres organisations qui luttent contre «l’accaparement» des plages à travers l’île.

Quant à son combat contre Le Chaland, le collectif rappelle que, depuis décembre 2017, ses membres sont sous le coup d’une injonction de la Cour suprême, leur interdisant de communiquer dans les médias et dans le public les moindres faits contre le projet hôtelier.

AKNL essaie, depuis, de faire lever cette injonction. Ses représentants juridiques ont d’ailleurs rendez-vous en cour, le 21 novembre, à cet effet.