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Litchis: 2 500 tonnes attendues cette année

13 novembre 2018, 19:30

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Litchis: 2 500 tonnes attendues cette année

C’est vers le 20 novembre que les premiers litchis seront sur le marché. Et contrairement à l’année dernière où un litchi se vendait à Rs 10, ce fruit devrait coûter Rs 2. C’est du moins ce que prévoit Vikram Hurdoyal, dont la compagnie, Ocean Tropical Fruits (OTF), sise à Belle-Mare, est la plus importante compagnie exportatrice de litchis. 

Alors que la production de litchis a été d’environ 500 tonnes l’année dernière, celle-ci devrait, cette année, tourner autour de 2 500 tonnes. Vikram Hurdoyal attribue cette bonne saison au climat qui a prévalu tout au long de l’année.

La récolte de litchis a débuté au sein de la compagnie Ocean Tropical Fruits.

Il n’empêche que la récolte a pris deux semaines de retard. C’est, en effet, maintenant que débute la première cueillette, alors que normalement, elle aurait dû commencer à la fin d’octobre ou début novembre.

La raison ? C’est qu’il fait encore un peu froid dans certaines régions de l’Est, notamment à Montagne-Blanche, Mont-Ida et Sébastopol, des endroits où l’on s’attend quand même à de belles récoltes ,contrairement aux Plaines-Wilhems.

Dans la foulée,  Vikram Hurdoyal met en garde contre les chauves-souris. Il estime qu’environ 500 à 600 tonnes de litchis seront affectés par ces mammifères. Ce qui pour le directeur de l’OTF, représentera un manque à gagner se situant entre Rs 12 millions et Rs 14 millions. 

Vikram Hurdoyal, le directeur d'Ocean Tropical Fruits.

C’est vers les pays d’Europe, notamment la France, les Pays-Bas, l’Italie et la Suisse que les litchis mauriciens sont exportés. L’exportateur reçoit en moyenne Rs 25 000 pour chaque tonne. Mais le prix évolue chaque jour. «Chez nos concurrents, dont à La Réunion, la production est aussi bonne que chez nous et ils exportent en même temps que nous. Donc, le prix de vente n’est pas garanti.»

Vikram Hurdoyal avance que les frais de production augmentent d’année en année. Il cite les filets qui, non seulement ont un coût, mais il est également difficile de trouver des personnes qualifiées pour «couvrir» les arbres. «C’est un coût additionnel et c’est pourquoi ceux qui ont quelques arbres ont des difficultés à les protéger.»