La famille est le pilier de la société. «Quand la famille va bien, tout va bien», souligne Fazila Jeewa-Daureeawoo. Or, que constatons-nous ? Une dégradation des valeurs. Et pour la ministre de l’Égalité du genre, du bien-être de la famille et du développement de l’enfant, «sé bann paran ki responsab». Elle intervenait ce dimanche 18 novembre, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance célébrée le 20 novembre.

«Les parents doivent inculquer des valeurs à leurs enfants. De nos jours, les deux parents travaillent. Zot pa tro gagn létan», fait remarquer Fazila Jeewa-Daureeawoo. Elle insiste sur la nécessité du dialogue entre parents et enfants. «Les enfants sont livrés à eux-mêmes, ils sont sur Facebook. Il faut un contrôle. Mo pa pé dir bizin vey li 24 lor 24 mé bizin ankadré li.»

D’ajouter : «Les parents doivent accompagner leurs enfants. Il leur faut veiller qu’ils se rendent à l’école. Qu’ils font leurs devoirs.» La ministre de l’Égalité du genre, du bien-être de la famille et du développement des enfants est catégorique : «C’est la responsabilité des parents» et non celle du gouvernement et de l’école. Après tout, «eski gouvernman li kapav véyé dan sak lakaz si zanfan pé al lékol ziska 16 ans?».

Également présent, Muazzam Murtuza, Chairman du National Children’s Council, a indiqué que dans le cadre de la Journée mondiale de l’enfance, une campagne de sensibilisation sur le fléau de la drogue sera lancée, avec la collaboration de l’Anti-Drug and Smuggling Unit.

De son côté, Rita Ventakasamy, l’Ombudsperson for Children, s’est appesantie sur le fait que les enfants ont des droits mais aussi des responsabilités. «Il vous faut écouter vos enseignants et dire non à la drogue.»