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L’aventure cubaine de l’Atelier Mo’zar sur grand écran
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L’aventure cubaine de l’Atelier Mo’zar sur grand écran
Tout vivre. De la première répétition de l’Atelier Mo’zar avec Philippe Thomas. Jusqu’aux heures inoubliables au Jazz Plaza International Festival, à La Havane, à Cuba, en janvier dernier. Tout immortaliser. De ce tournant dans l’existence de l’école créée par le regretté José Thérèse.
C’est tout cela et bien plus d’émotions encore que le réalisateur Gopalen Chellapermal a mis en images. Son film documentaire de 42 minutes, intitulé «Mo’zar… Depi Roche-Bois ziska La Havane», sera lancé au cinéma Star, au Caudan, le lundi 26 novembre.
«C’est un regard personnel sur ce voyage», dit de son film, le réalisateur Gopalen Chellapermal. Le regard d’un membre du comité de direction de l’Atelier Mo’zar, qui est dans l’entourage de l’école depuis 2006. Une proximité qui explique pourquoi «ils m’ont fait confiance».
Cela lui a donné un accès privilégié aux divers protagonistes de l’histoire. À commencer par les professeurs Philippe Thomas et Ivan Basile. Les parents d’élèves, les jeunes qui sont du voyage. Sans oublier René Leclézio, directeur de Promotion and Development, «qui explique pourquoi il croit dans ce projet».
L’affiche de «Mo’zar… Depi Roche-Bois ziska La Havane» est parlante. Le montage photo montre d’un côté une rue de Cuba, de l’autre, la rue de Roche-Bois où se trouve l’espace artistique Mo’zar. Au premier plan, un jeune Cubain qui a des airs de Mauricien. «L’un des aspects du film c’est le parallèle entre les deux îles qui ont connu la colonisation et l’esclavage.»
Y aura-t-il des séances publiques, après la présentation du film ? Gopalen Chellapermal indique que cela n’est pas encore prévu. Par contre, il espère montrer le film dans des festivals. En 2011, Gopalen Chellapermal avait réalisé «Les Mo’zar de Roche-Bois», un film qui suit des enfants qui ont décidé d’apprendre à jouer d’un instrument, à l’Atelier Mo’zar. Ce documentaire avait obtenu le Prix Fé Nèt Océan Indien au Festival international du film d’Afrique et des îles 2011 au Port, à La Réunion.
José Thérèse, quatre ans qu’il est parti
<p style="text-align: justify;">C’était le 20 novembre 2014. José Thérèse, saxophoniste, compositeur et fondateur de l’Atelier Mo’zar, est retrouvé sans vie à son domicile. Mais il a laissé à ses amis et aux jeunes musiciens non seulement l’envie de faire de la musique, mais d’en faire pour s’en sortir, face aux épreuves de la vie.</p>
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