«Quand vous êtes financièrement indépendante, vous avez réglé la moitié de vos soucis.» C’est du moins l’avis de la vice-Première ministre (VPM) et ministre de l’Égalité du genre, Fazila Jeewa-Daureeawoo. Elle participait au lancement d’un atelier de travail consultatif en vue de l’entrée en vigueur d’un programme destiné à la réhabilitation des auteurs de violence, ce jeudi 22 novembre.

Selon Fazila Jeewa-Daureeawoo, «c’est une bonne chose que la femme travaille. Sé pa pou ou fer dominer ek ou misié. Mais vous savez que vous contribuez aux dépenses de la maison. Ou lorsque vous avez besoin de quelque chose, vous avez les moyens de l’acheter. Vous vous sentez utile. Vous avez une dignité», a-t-elle fait ressortir.
 
Commentant l’atelier de travail animé par le consultant australien Jason Meyer, la VPM affirme que des études ont démontré qu’on ne peut pas travailler avec les victimes seulement. «On doit penser en dehors de la boîte. Si on ne fait que regarder le côté légal, lorsque la personne sort de prison, ki dir ou li pa pou kontigné ?» se demande Fazila Jeewa-Daureeawoo. D’ajouter qu’«on n’est pas là pour juger mais pour faire en sorte que le problème de violence domestique diminue».