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Bérenger sur le SIFB: «Pas de FFC, mais une commission d’enquête»
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Bérenger sur le SIFB: «Pas de FFC, mais une commission d’enquête»
Ce n’est pas un Fact-Finding Committee (FFC), mais une commission d’enquête qui est requise pour faire la lumière sur la fraude alléguée au sein du Sugar Insurance Fund Board (SIFB). C’est l’avis exprimé par Paul Bérenger, lors de la conférence de presse hebdomadaire du Mouvement militant mauricien (MMM), à Bagatelle, ce samedi 24 novembre.
Le leader du MMM devait rappeler qu’un FFC, toujours présidé par l’Assistant Sollicitor General Lutchmyparsad Aujayeb, avait été mis sur pied dans l’affaire Vijaya Sumputh. Or, le rapport n’a jamais été rendu public.
«Un FFC n’a ni les pouvoirs, ni la force légale nécessaire. Rien ne nous dit que ce rapport ne va pas finir dans un tiroir comme cela a été le cas dans l’affaire Vijaya Sumputh. Raison pour laquelle on réclame une véritable commission d’enquête, présidée par Lutchmyparsad Aujayeb et Gowreeshankursing Rajpati comme assesseur», a affirmé Paul Bérenger.
D’ajouter que le ministre de l’Agro-industrie, Mahen Seeruttun, qui répondait à la Private Notice Question, mercredi dernier (NdlR :à la place du Premier ministre, Pravind Jugnauth) a déclaré que c’est le board du SIFB qui a décidé de nommer Pricewaterhouse Coopers (PwC) pour effectuer un audit.
«Et quand le leader de l’Opposition a réclamé une copis des procès-verbaux de cette réunion, Mahen Seeruttun a dit qu’il n’y voit aucun inconvénient si le board est d’accord aussi. Qu’on ne vienne pas dire que le ministre est d’accord, mais pas le conseil d’administration. Car, on sait que c’est le gouvernement qui nomme les membres du board», a déclaré Paul Bérenger. Il a aussi réclamé qu’il n’y ait pas de sanctions contre les «whistleblowers» comme cela a été le cas pour d’autres affaires.
Par ailleurs, le leader des mauves s’est dit «indigné» par l’attitude de la Speaker Maya Hanoomanjee à l’égard de la députée du PMSD, Aurore Perraud, lors des débats autour du «Special education needs authority bill.»
«C’est clair qu’elle avait bien préparé son discours. Pa kone ki mustik pik Speaker. Li kas Aurore Perraud so lelan e gat lambyans. C’est très très injuste. J’espère que cela ne se répète pas», a-t-il déploré.
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