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Abattage des chauves-souris: l’État et l’Agro-Industrie demandent du temps…
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Abattage des chauves-souris: l’État et l’Agro-Industrie demandent du temps…
Ils avaient été appelés à s’expliquer sur la raison pour laquelle un ordre interlocutoire ne doit pas être émis pour empêcher l’abattage de chauves-souris. Sauf que les deux défendeurs, l’État et le ministère de l’Agro-industrie, ont demandé du temps pour déposer leur affidavit. L’affaire a été renvoyée pour le 7 décembre devant la juge en référé, Gaitree Jugessur-Manna.
L’organisation non gouvernementale (ONG) Droits humains océan Indien (DIS-MOI) avait, par le biais, de ses hommes de loi, Mes Erickson Mooneapillay et Roshan Rajroop, déposé une demande d’injonction en Cour suprême, vendredi 23 novembre. Elle réclamait qu’un ordre soit émis pour empêcher le ministère de l’Agro-industrie et l’État d’aller de l’avant avec l’abattage des chauves-souris. «Cet exercice mènera à la disparition de ces espèces en danger», avait affirmé la représentante de DIS-MOI.
L’ONG avait ajouté que des armes à feu sont utilisées pour abattre les chauves-souris, ce qui ne fait que leur causer de la souffrance. «I aver that culling of this threatened species urgently needs to stop and not be allowed to proceed till beginning of december 2018.» Par la même occasion, DIS-MOI a demandé à la juge en référé de déclarer cet exercice comme étant illégal. Demande toutefois rejetée par la juge.
L’abattage des chauves-souris a redémarré le samedi 27 octobre. Selon le ministre de l’Agro-Industrie, leur nombre est «trop élevé». À fin octobre, leur population se chiffrait à environ 65 000-66 000.
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