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Front patriotique rodriguais: Johnson Roussety loin d’être «fini»
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Front patriotique rodriguais: Johnson Roussety loin d’être «fini»
Ceux qui pensaient que le Front patriotique rodriguais (FPR) «inn mor, inn fini» se trompent lourdement, clame Johnson Roussety. «Nou finn ko’nn sertin difikilté, finn tonbé lévé, finn gagn baton dan larou, mé nou ankor la.» D’ailleurs, le parti, qui a vu le jour le 1er février 2011, se repositionne sur la scène politique de Rodrigues. Un repositionnement qui passe par une nouvelle identité ; le FPR fait désormais place au FPR écologique.
Johnson Roussety, qui a fait ses premiers pas en politique le 1er mai 2000, vise déjà les élections générales et régionales. La victoire, il n’en doute point. Et sa priorité, une fois au pouvoir, sera l’écologie, dit-il. Actuellement, le FPR écologique est en train d’être «repensé», avec pour chevaux de bataille l’autodétermination et la lutte contre la vie chère à Rodrigues. «Il faut une stratégie pour faire émerger Rodrigues. Tou dimounn bizin viv bien ek gagn mem sans», insiste-t-il.
«On a cherché à m’éliminer politiquement mais je suis toujours là. Le FPR va se relancer. Si certains partis veulent négocier avec nous, libre à eux. L’époque des négociations est terminée.»
Il en est persuadé : «Aujourd’hui Rodrigues a besoin de dirigeants de calibre qui peuvent faire avancer les choses. Il est important de proposer des idées pour le pays car le pays n'a plus de direction.» Et s’il est bien une chose dont Johnson Roussety est certain, c’est que «les gaffes et les erreurs passées» ne se répéteront pas. «On a cherché à m’éliminer politiquement mais je suis toujours là. Je suis toujours le leader du FPR et c’est une vocation. Le FPR va se relancer et nous ne négocierons avec personne. Si certains partis veulent négocier avec nous, libre à eux. L’époque des négociations est terminée.»
Le leader du FPR écologique est catégorique : «Nous allons préparer le parti pour affronter les prochaines élections générales et régionales. L’histoire de 2017 ne se répétera pas, nous n’allons pas tomber dans des pièges.» Il va plus loin : «Nous ne sommes pas là pour faire de l’opposition mais bien pour faire le gouvernement.»
Car force est de constater qu’aujourd’hui, nombre de politiciens à Rodrigues ne sont intéressés que par leurs salaires. «La politique c’est un engagement. Moi, je fais de la politique par choix. Qu’on le veuille ou non, je serais politicien jusqu’à ma mort. They will have to bear with me..»
«La politique c’est un engagement. Moi, je fais de la politique par choix. Qu’on le veuille ou non, je serais politicien jusqu’à ma mort. They will have to bear with me..»
De révéler qu’il avait lancé l’idée depuis plusieurs mois d’une réunification des membres de l’opposition rodriguaise. «La division ne nous mènera nulle part.» Un appel, à ce stade, ignoré. Il ne s’en étonne guère. À en croire Johnson Roussety, des anciens du Mouvement rodriguais (MR) sont dégoûtés. Le MR et l’OPR, c’est du pareil au même : «sap dan pwalon tom dan difé».
Raison pour laquelle le FPR écologique proposera bientôt un programme et une équipe. «Nous serons dans les villages et les régions.» Johnson Roussety dit être très apprécié sur le terrain. «Beaucoup au sein de la population souhaitent que je revienne», s’enorgueillit-il. À ceux-là, il leur demande de «donner un coup de main au parti». «Il faut un changement dans le pays. Nous avons besoin de tout un chacun, des gens sérieux», martèle-t-il.
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