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Un «parrain» de la drogue fait de Henrietta son dépotoir à ciel ouvert
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Un «parrain» de la drogue fait de Henrietta son dépotoir à ciel ouvert
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Mare-Chicose ? Non. Mais on s’y croirait presque. Cela fait quatre ans que ce terrain, situé près de Camp-Mapou, à Henrietta, a été converti en dépotoir à ciel ouvert. Bonbonnes de gaz, ventilateurs, lits en métal, réfrigérateurs, chaussures, sacs en plastique, bouteilles en verre, carcasses de voitures brûlées, tout y est.
Les habitants qui vivent à proximité expliquent qu’ils connaissent les noms des «coupables». Mais ils ne peuvent en dire davantage car ils ont peur des représailles… Puisqu’il s’agirait d’un «parrain» qui s’adonne au trafic de drogue avec des acolytes.
«Sé enn bann fami dan landrwa mem. Zot fer enn business vié féray. Mé zot sirtou fer bann bizness ladrog. Si kozé, ou lavi kapav vinn amer isi», confient avec hésitation ceux rencontrés sur place hier, samedi 1er décembre.
Le «bal des ordures», soulignent nos interlocuteurs, dure depuis plusieurs années. «Zot pa fer sa enn sel plas dan Henrietta. Zot al fer sa lor plizir lézot terin.» Cela, sans se soucier des répercussions ou des autorités.
Les habitants affirment qu’ils doivent tout endurer en silence. «Ce sont des gens sans scrupule qui mériteraient une bonne correction. Encore faut-il que la police prenne les choses en main.» Et d’ajouter que si cela continue, «Henrietta pou nwayé anba salté biento!»
De plus, au dire des habitants, il est facile de retracer les coupables. Les véhicules, bien qu’ils aient été brûlés, ayant toujours les plaques d’immatriculation. «Li bizin inn anrezistré lor nom kikenn non?»
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