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Miss Monde 2018: Anne Murielle Ravina se confie avant la grande finale

7 décembre 2018, 21:15

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Miss Monde 2018: Anne Murielle Ravina se confie avant la grande finale

«Je suis tout excitée de vivre un tel événement.» Anne Murielle Ravina, 23 ans, qui fait partie des 30 finalistes du concours Miss World 2018 en Chine, se dit prête à tout donner pour être la première Mauricienne à briller lors de la finale qui aura lieu demain. Et ainsi succéder à l’Indienne Manushi Chhillar. Mais pour cela, notre Miss Mauritius 2017 aura besoin du vote des Mauriciens. Toute simple et le sourire aux lèvres, la jeune femme, malgré le stress et la fatigue, a quand même accepté de répondre à nos questions.

Avec charisme et humilité, Anne Murielle, qui fait briller notre quadricolore en Chine, confie sa reconnaissance et son émotion vis-à-vis de tous les encouragements qu’elle reçoit des Mauriciens et des habitants de son île natale, Rodrigues. «Cela me fait vraiment plaisir de savoir que beaucoup de gens sont derrière moi maintenant, surtout quand je pense que beaucoup m’ont jugée lorsque j’ai été élue.»

Mise à part tout le courage que lui a demandé et que lui demande toujours ce concours, Anne Murielle a aussi dû faire face à beaucoup de difficultés. Selon elle, tout n’est pas rose comme on le pense. Et ce n’est pas les autres participantes ou encore son traitement en Chine qu’elle déplore. Mais des sujets délicats dont elle préfère ne pas en parler, considérant que ce n’est pas le moment opportun. «Kouma mo granmer dir : bizin koné ki pou kozé é kan pou koz li», lâche-t-elle.

Lorsqu’on lui a annoncé qu’on a eu sa grand-mère au téléphone, Anne Murielle n’a pas pu retenir ses larmes et nous a déclaré tout son amour à «Reine Lalie» (voir hors-texte). «Éna bann moman kot mo ti extra anvi abandoné, mé linn ankouraz mwa, linn siport mwa mem lot koté glob (…) Mo kapav dir ki sé dimounn ki mo pli kontan o mond.»

Une grand-mère toute «fière»

Peu importe le dénouement de Miss Monde 2018 demain en Chine, elle sera «fière». Elle, c’est Madelaine Allas, la grand-mère d’Anne Murielle Ravina, affectueusement appelée «Reine Lalie» par la jeune femme. Cette habitante de Rodrigues suit l’incroyable parcours en Chine de sa petite-fille, celle qu’elle a élevée comme sa propre fille.

«Mo pou swiv. Mo pou gété. Ki ou pansé ou ?» nous demande-t-elle au téléphone, d’une voix visiblement anxieuse. Elle ne demande qu’une seule chose : que Murielle ait le courage d’affronter les dernières étapes du concours avant de rentrer. «Mo dimann Bondié donn li kouraz. Séki li améné, mo pou kontan. É mem si li pa gagné, nou latet pa pou bésé. O kontrer.»

Madelaine Allas, qui fêtera ses 70 bougies dans quelques jours, soutient qu’elle a toutefois hâte que le concours prenne fin. «Mo’nn koz avek li taler-la. Li bien fatigé. Pa fasil ditou sa.» Que pense-t-elle du parcours de sa petite-fille ? «Elle a toujours été passionnée par ces concours. Elle a gagné Miss Rodrigues, Miss Maurice, Miss UoM, entre autres. Mo donn li so sans et mo pa dékouraz li.»

La sexagénaire rappelle que Murielle a perdu sa mère alors qu’elle n’avait que 11 ans. Mais malgré les obstacles de la vie, elle n’a jamais baissé les bras ni abandonné ses rêves d’enfant, poursuit la grand-mère. «Elle est une vraie combattante dans l’âme…»