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Murielle Ravina: «Être Miss ne signifie pas seulement porter une couronne mais se battre…»
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Murielle Ravina: «Être Miss ne signifie pas seulement porter une couronne mais se battre…»
«Mo péna mo pou dir a ki pwin mo fier. Mo fier parski zot fier…» Ce sont là les propos tenus par Murielle Ravina qui a foulé le sol mauricien ce mardi 11 décembre après avoir participé au concours Miss World à Sanya, en Chine. Face à la presse peu après son arrivée, la jeune rodriguaise s’est livrée à cœur ouvert, est revenue sur son parcours, a fait part de ses ambitions et de ses projets à venir. Mais elle a en premier lieu tenu à remercier sa grand-mère sans qui, dit-elle, «mo pa ti pou la zordi».
«Depuis que j’ai commencé à participer au concours de beauté en 2012, je rêvais de représenter l’île Maurice à l’international», a-t-elle confié. Revenant sur son parcours en Chine, elle a poursuivi en indiquant que «bann kaméra avant ti pé montré zis bann gran pei mé monn lager pou fer enn pei l’Afrique vinn en avan. Monn fight pou ress touzour fidel a momem». D’ajouter que «je suis contente d’avoir réussi l’épreuve du Head of Head Challenge et me faire entendre».
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Très terre à terre, la jeune femme qui a été classée parmi les 12 finalistes de Miss World affirme que grâce à son parcours, elle sait désormais comment aider l’organisation de Miss Mauritius. «Être Miss ne signifie pas seulement de porter une couronne, mais aussi de se battre pour son pays. Le succès ne vient jamais seul. Pour pouvoir briller, il faut tomber.» Raison pour laquelle elle conseille aux autres Miss de garder la tête sur les épaules et outrepasser les critiques.
Murielle Ravina a ajouté, dans la foulée, «qu’il ne s’agit pas de montrer qu’on est meilleur. Il faut travailler dans le silence et laisser le succès se charger du bruit». De préciser que «j’accepte le peu qu’on m’a offert. Imaginez ce que j’aurai pu faire si on m’avait donné plus». La jeune femme a également conseillé aux autres Miss de commencer à travailler dès maintenant. Et d’assurer qu’elle sera là pour les aider.
Quid de son avenir ? «Je fais confiance à Dieu. Je veux continuer dans le mannequinat et j’aime la politique également. Je ne sais pas si je vais travailler à Maurice, à Rodrigues ou même à l’international.» D’ajouter qu’elle veut aider l’organisation mauricienne, pas seulement les Miss mais les jeunes en général. «Pour apporter la différence dans la République il faut forger le caractère des jeunes.»
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