En 2015, il était condamné à 10 ans de prison pour possession de drogue dangereuse. Trois ans après, Ludovic Rivail Apanah réclame une remise de peine. Il demande qu’un tiers de la peine soit déduit. Par l’entremise de l’avoué Jean Didier Kersley Pursun et de Mes Sanjeev Teeluckdharry et Anoup Goodary, il a juré un affidavit en ce sens au greffe de la Cour suprême mardi 18 décembre.

C’est devant la cour d’Assises, le 13 août 2015, que Ludovic Rivail Apanah a été condamné par le juge Benjamin Marie Joseph pour possession de drogue dangereuse (1 369 comprimés de Subutex) à des fins de distribution. «J’avais payé une amende de Rs 50 000 et 104 jours avaient été déduits de la peine, représentant le temps passé en prison avant ma condamnation», explique l’habitant de Résidence La Cure dans le document adressé à l’État et au commissaire des prisons.

Au dire de Ludovic Rivail Apanah, il est éligible à obtenir une remise de peine. Il se réfère à l’article 50 de la Reform Institutions Act 1988. 

Or, il dit avoir reçu une lettre du défendeur, datant du 30 novembre 2018, l’informant qu’il sera relâché le 23 août 2025 et qu’il n’est pas apte à bénéficier de cette remise de peine. «C’est injuste, discriminatoire et contraire aux normes démocratiques car mes droits sont bafoués.»