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Atelier Mo’Zar: Mo’riciens de l’année et bien plus encore…
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Atelier Mo’Zar: Mo’riciens de l’année et bien plus encore…
Pas un mais des Mauriciens de l’année pour 2018. Même si finalement, ces plusieurs font partie d’une entité. Qui nous rend fiers, bien au-delà des frontières.
Elle est nichée au cœur de la cité Roche-Bois. La petite maisonnette qui abrite l’atelier Mo’Zar est celle d’Arlette Thérèse, la mère de José Thérèse, fondateur de l’atelier. Depuis une vingtaine d’années, l’atelier Mo’Zar initie les enfants de cette cité et ceux venus d’ailleurs à la musique, au jazz. L’atelier avait justement été créé à un moment où les enfants de Roche-Bois avaient besoin d’une activité saine pour tuer l’oisiveté. L’initiative citoyenne de José Thérèse fait, aujourd’hui, la fierté de toute une île. À Cuba, en Italie, à New-York et bientôt au Brésil, l’atelier Mo’Zar et ses membres portent haut le quadricolore.
Cette année, c’est l’atelier Mo’Zar et ses membres que l’express a tenu à nommer Mauriciens de l’année. Les raisons ? Il ne faudrait même plus les évoquer tellement l’atelier nous a rendus fiers en 2018. Mais voilà. C’est en fin de l’année dernière que l’atelier commence sa levée de fonds. Ses membres sont invités à participer au Jazz Plaza International Festival, en janvier. Tous veulent y aller. Ils arrivent à récolter la somme nécessaire pour que chacun puisse s’y rendre. Une fois là-bas, la vidéo des jeunes musiciens participant au festival fait vibrer les Mauriciens, ici. À travers eux, c’est toute l’île Maurice qui vit cette aventure.
Plus tard, c’est en Italie qu’ils se rendront. Cette fois, une dizaine de membres seulement feront le déplacement pour un stage organisé par la prestigieuse École de musique Berklee. De Roche-Bois à Berklee, Jazzy se démarque. Le jeune saxophoniste décroche un stage de cinq semaines à New York.
Pour cela, cette équipe de jeunes musiciens formidables méritent le titre de Mauriciens de l’année. Mais plus encore, c’est l’initiative même qui mérite d’être plébiscitée. Qui sait ce qu’il serait advenu de ces jeunes s’il n’y avait pas eu l’Atelier Mo’Zar. Ils le disent eux-mêmes : «A traver Mo’Zar, monn resi voyaze. Monn aprann. Monn gagn enn metye.» (À voir en vidéo).
Mais ce n’est pas seulement la musique, c’est aussi la famille. Car l’atelier Mo’Zar est un vrai cocon pour ces enfants. Un endroit où ils peuvent partager une passion commune mais aussi des rires, des larmes, des rêves et l’espoir d’un avenir meilleur.
Et spécialement pour lexpress.mu, en hommage à Fanfan, décédé cette année, l’atelier Mo’Zar a repris «Belina». Une interprétation à découvrir sur notre site web. Des enfants en mode Fanfan, un pont entre les ans.
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