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Megh Pillay: «On peut très bien servir son pays sans être ministre ou député»

29 décembre 2018, 16:30

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Megh Pillay: «On peut très bien servir son pays sans être ministre ou député»

Megh Pillay a fait ses preuves au sein d’institutions parapubliques et sous différents gouvernements. Son nom est souvent cité par certains pour être candidat aux prochaines élections.

La politique vous intéresse-t-elle ?
Comme mon nom est souvent cité dans le monde politique, je tiens à préciser qu’une investiture ne m’intéresse pas. Cependant, comme tout citoyen souhaitant les meilleures perspectives d’avenir pour son pays, j’observe avec intérêt les dynamiques de sa gouvernance. Celles-là étant elles-mêmes tributaires de la politique, je n’y suis pas insensible, tout en restant apolitique.

Qui vous a approché jusqu’ici ?
Il ne serait pas convenable de ma part de parler des conversations privées avec des leaders politiques avec lesquels j’ai travaillé dans le passé et qui m’ont fait cet honneur.

Vous êtes un professionnel respecté par les leaders. Cela ne vous tente pas d’être ministre pour aider le pays ?
J’ai contribué aux intérêts du pays en travaillant auprès de tous les dirigeants politiques au pouvoir ou occupant un poste constitutionnel depuis plus de 20 ans. Même quand ni eux ni moi n’avions un poste public, je suis resté disposé à apporter un conseil ou une opinion sur des sujets d’actualité lorsqu’il s’agissait d’intérêt public. Ces échanges se font en toute transparence et dans le respect des règles de la confidentialité professionnelle. Il va de soi qu’on peut très bien servir son pays sans être ministre ou député.

À la tête de l’Agricultural Marketing Board, de Mauritius Telecom, de la State Trading Corporation et d’Air Mauritius, vous avez côtoyé plusieurs politiciens. Ce ne serait pas un terrain inconnu pour vous…
Il est certain que la complexité et le fonctionnement des rouages de l’État et leur impact sur la gestion des entreprises publiques me sont plus que familiers. Surtout leur impact sur la performance économique et celle sociale. Néanmoins, être actif dans la politique telle qu’elle est pratiquée à Maurice serait une autre paire de manches !