Leurs parents gardent espoir. Les Papillon souhaitent par-dessus tout pouvoir tenir leurs deux petits anges entre les bras. Mais la séparation des siamoises – Cléa et Cléanne – nées le 4 janvier, s’avère médicalement compliquée…

Le couple Papillon s’attendait à ramener deux petites filles à la maison en ce 4 janvier. Sauf qu’après l’accouchement, les médecins de l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle, ont annoncé à Marie-Hélène Papillon, 36 ans, qu’elle avait donné naissance à des siamoises, baptisées depuis Cléa et Cléanne.

Il s’ensuivit alors trois jours d’angoisse pour la famille, car les petites filles qui sont rattachées par le thorax, partagent en fait le même coeur. Mercredi matin, Ian Papillon a reçu un appel du ministère de la Santé, l’informant qu’il s’envolait avec ses filles à Bangalore, en Inde, pour des tests médicaux et peut-être l’opération qui les sépareront.

Ils ont pris l’avion le même jour, en compagnie d’une équipe médicale composée de cinq personnes. Jeudi matin, les Papillon sont arrivés à destination. Les bébés sont eux placés en observation. Cléa et Cléanne devront subir plusieurs tests médicaux afin de décider de la date éventuelle de la «séparation». Ce n’est qu’une question de jours, dit-on.

Les proches des petites, qui habitent à Grand-Port, ainsi que leur mère, qui n’a pu effectuer le voyage en raison de son état de santé, gardent espoir, prient pour tout se passe bien en Inde pour Cléa et Cléanne. «J’implore Dieu. C’est une situation stressante et pénible pour toute la famille», affirme la maman. «Nou konfian ki tou pou pas korek ek ki Bondié pou tann nou lapriyer», affirme pour sa part un proche des petits anges.