«L’enquête n’a pas été faite de façon cohérente.» C’est le point soulevé par Me Neil Pillay, qui représente Geanchand Dewdanee dans le cadre du procès qui lui a été intenté par l’Independent Commission against Commission (ICAC). Il est accusé d’avoir offert un pot-de-vin à un constable afin que celui-ci annule sa contravention.

L’affaire a été appelée ce vendredi 18 janvier devant la cour intermédiaire. La défense a déploré des lacunes lors de l’enquête. Selon l’avocat de Geanchand Dewdanee, les enquêteurs n’ont pas respecté les «standings orders» de la police. Le procès se poursuivra le 7 mars, avec le témoignage d’un officier du ministère des Infrastructures publiques.

Geanchand Dewdanee, un habitant de Poudre-d’Or, est accusé formellement d’avoir offert un pot-de-vin de Rs 200. C’était le 1^e avril  2011, à Queen Street, Port-Louis, que Geanchand Dewdanee aurait empêché le policier de faire son travail correctement. Il a plaidé non coupable sous une accusation formelle de «bribery by public official», en vertu de l’article 5 (1) (a) (2) de la Prevention of Corruption Act (PoCA).

Cet ancien adviser de l’ex-ministre Mahen Gowressoo fait également l’objet d’une accusation provisoire d’importation de drogue, dans le cadre de la saisie record de 135 kg d’héroïne, d’une valeur marchande de plus de Rs 2 milliards, au port en mars 2017.