Bang bang, sévé zonn, Dragon Ball Z… Hashvine Oodith, 24 ans, fait actuellement le buzz sur Facebook, grâce à sa mixtape Zanfan Candos. Cigarette à la main, on peut le voir sur plusieurs vidéos, fredonnant avec son «accent» un refrain qui hérisse les poils de certains : «Nou bann zanfan Candos man». Insignifiant, ridicule, scandent des internautes. D’autres encore prônent la liberté d’expression. N’empêche que le «zanfan Candos» est devenu une sorte de star – ou plutôt une étoile filante – malgré lui. Rencontre.

La première chose à savoir c’est que le «zanfan Candos» ne vit pas à Candos… Il est né de parents mauriciens mais a toujours vécu en France. Pourquoi ce morceau alors ? Quand il revient au pays pour y passer des vacances, c’est là qu’il pose ses valises. «Mon père a sa maison à Candos», explique Hashvine Oodith.

La musique a toujours été  une passion pour lui. D’ailleurs, il a commencé quand il avait 15 ans. Aujourd’hui, il a tout lâché et a intégré une école de musique. Avant, il était technicien chez France Telecom, affirme le jeune homme. Mais ça, c’était avant. «Maintenant je veux être ingénieur du son.»

Son inspiration, il l’a puisée auprès de son frère qui est guitariste. Le premier clip d’Hashvine, High way, a été tourné alors qu’il avait 17 ans. Ce qui, selon lui, l’a fait connaître du grand public. Mais après, il a «pris une pause» pour se consacrer à l’amour de sa vie : une Réunionnaise. «De là, je suis parti vivre à l’île de la Réunion. J’ai tout laissé tomber. Même la musique», raconte-t-il.

Puis, il y a eu la déception. Ses fiançailles avec sa copine sont rompues. C’était en décembre dernier. Là, il décide de se replonger dans l’univers de la musique notamment avec Zanfan Candos. Il cherchait à faire le buzz pour avoir un impact. Mission accomplie, mais pas forcément pour les bonnes raisons…

Depuis ce son enregistré sur Snapchat, commentaires, mèmes et messages blessants pleuvent de partout. Il en reçoit quotidiennement. «Mais je ne le prends pas mal. Ça me fait beaucoup rire. Je ri avec eux. Je partage même ces mèmes avec d’autres internautes. C’est très drôle. Je ne considère pas que j’ai des fans. Ce sont tous mes amis…» «Zanfan Candos» rajoute toutefois qu’il a un groupe de personnes qui le soutient. «Ena boukou ousi ki dir mwa pa bes lébra.»

Tournage En Espagne

Un clip pour accompagner et mieux vendre Zanfan Candos. C’est le projet futur du jeune homme. Il a déjà entamé les démarches pour le tournage qui aura lieu… en Espagne. Pourquoi l’Espagne et pas Candos ? «Parce que je trouve qu’il y a de jolies vues en Espagne…»

Qu’importe les moqueries et les quolibets, Hashvine tient à faire ressortir que sa famille le soutient et l’encourage à poursuivre son rêve. Et il ne compte nullement s’arrêter là. «Zanfan Candos» travaille déjà sur son prochain album, man.