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UoM: Saahir Goolfee conteste l’annulation de son élection

23 janvier 2019, 17:39

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UoM: Saahir Goolfee conteste l’annulation de son élection

Le 24 janvier, le conseil de l’université de Maurice (UoM) se réunira. Ce jour-là, Saahir Goolfee ne pourra être présent. Raison pour laquelle il demande à la Cour suprême d’émettre un ordre intérimaire interdisant la tenue de cette réunion. 

Ce n’est pas tout. Déchu de son rôle de représentant des étudiants sur le conseil de l’UoM, Saahir Goolfee veut que la Cour suprême ordonne l’arrêt de l’élection, prévue les 26 et 27 février 2019, d’un nouveau représentant. Il a déposé une demande d’injonction ce mercredi 23 janvier. Le juge Nicolas Oh San-Bellepeau, siégeant en référé, a agréé la première demande. 

L’étudiant de 26 ans, qui a été élu à deux reprises à la tête du Student Council, explique qu’il s’est inscrit à l’UoM en 2013. Et en 2016 pour des cours de microbiologie. «On 21 november 2018, I completed my registration as a pre-registered student for a PHD degree.» 

À cette époque, poursuit Saahir Goolfee, il avait déjà été élu comme représentant des étudiants sur le conseil de l’UoM. Élections qui se sont tenues les 30 et 31 octobre 2018. Il soutient avoir été invité à soumettre sa candidature par le Returning Officer, bien qu’il n’ait pas encore complété son enregistrement en tant qu’étudiant de l’université à ce moment-là. «On 10th of October 2018, the Director of Legal Affairs of Respondent gave notice that I would be eligible to stand for election scheduled for 30 et 31 October 2018, even if I ceased to be a registered student.»

Or, peu après son élection, le conseil de l’UoM lui annonce qu’il ne peut représenter les étudiants étant donné qu’il n’en est plus un. Son élection est alors invalidée. Ce que conteste Saahir Goolfee, qui dit avoir subi des préjudices suivant la décision du Conseil. Dans son affidavit déposé par son avocate, Me Deena Bhoyroo, il indique qu’il compte réclamer une révision judiciaire en attendant qu’un ordre soit émis. 

Le juge a ordonné que les parties défenderesses se présentent demain, jeudi 24 janvier, pour expliquer la raison pour laquelle l’ordre intérimaire ne doit pas être converti en ordre interlocutoire.