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Révision judiciaire: un ex-policier jugé inapte veut réintégrer son poste

25 janvier 2019, 00:00

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Révision judiciaire: un ex-policier jugé inapte veut réintégrer son poste

Devendranath Jogee se trouve dans la tourmente. Le board médical de l’hôpital SSRN a conclu, le 12 juin 2018, qu’il était inapte à occuper les fonctions de policier. Mais il veut, lui, réintégrer son poste. Il a déposé une motion en Cour suprême, la semaine dernière, réclamant l’autorisation d’avoir recours à une révision judi- ciaire pour contester la décision du board médical.

Il s’est joint à la police le 17 novembre 2004. Suite à un accident cérébro-vascu- laire, il a été admis à l’hôpital du Nord, le 7 juin 2014. Dans sa plainte, rédigée par Me Rajendra Appa Jala, avoué, il soutient avoir recouvré la santé à 95 %. Après une année, il a repris ses fonctions au poste de police de Terre-Rouge. Il a ensuite été transféré au poste de police de Poudre-d’Or, pour une période de trois ans.

 Devendranath Jogee a été par la suite convoqué à l’hôpital Victoria, Candos, le 5 avril 2018, pour un check-up effectué par le Dr Sudesh Kumar Gungadin. Selon lui, le médecin a conclu qu’il est apte à reprendre ses fonctions de policier.

Mais le calvaire de Devendranath Jogee a commencé quand il a été convoqué à l’hôpital SSRN, le 12 juin 2018, pour être examiné par le board médical. Ce panel, composé de six médecins, est arrivé à la conclusion qu’il ne pourrait pas occuper son poste de policier. Il s’est senti humilié devant son épouse, qui l’avait accompagné.

Entre-temps, le plaignant a multiplié les démarches auprès du ministère de la Santé pour prouver qu’il n’est pas malade et qu’il est apte à occuper ses fonctions. Sans succès. Il reçoit le choc de sa vie quand il est informé par l’assistant commissaire de police (ACP) Hemant Jangi le 23 août 2018, qu’il est médicalement inapte à poursuivre sa carrière au sein de la force policière.

Sa plainte est dirigée contre la Disciplined Forces Service Commission, le commissaire de police et le secrétaire permanent du ministère de la Santé. L’affaire sera appelée devant la Cour suprême le 4 février.