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Il y a 19 ans: révocation imminente du commissaire de police Raj Dayal
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Il y a 19 ans: révocation imminente du commissaire de police Raj Dayal
Le 30 janvier 2000
En cette fin de janvier de l'an 2000, l'ancien chef juge Rajsoomer Lallah, président d'un tribunal spécial et qui avait comme assesseurs les juges Keshoe Parsad Matadeen et Paul Lam Shang Leen, remet son rapport au président de la République, Cassam Uteem. Il recommande la révocation du commissaire de police Raj Dayal.
Le tribunal avait été institué en novembre 1997, par le président de la République, en vertu d'un article de la Constitution, après la suspension du commissaire de police Raj Dayal. La Disciplined Forces Services Commission reprochait au chef de la force policière plusieurs manquements.
Auparavant, en avril 1999, une commission d'enquête présidée par le Senior Puisne Judge Bernard Sik Yuen avait mis en cause le commissaire Dayal dans l'octroi des contrats pour la fourniture de matériel à la police. L'appel de ce dernier relatif aux recommandations de la commission Sik Yuen avait été rejeté par la Cour suprême et le Privy Council.
Raj Dayal fut par la suite révoqué et il quitta la force policière dans le déshonneur. Il intenta un procès à l'Etat réclamant des dommages en guise de compensation pour licenciement injustifié, selon lui. Le procès dura plus de 18 ans. Raj Dayal a eu le temps de se faire élire député, d'être nommé ministre et de connaître la révocation du gouvernement après des allégations de demande de pots-de-vin, connu comme l'affaire Bal Kuler.
Toutefois, en 2018, les représentants de l'Etat qui résistaient à la réclamation de Dayal changent de position. Ils proposent à l'ancien commissaire de police un arrangement : une compensation de Rs 15 millions contre l'abandon de ses réclamations.
Raj Dayal accepte et l'accord est paraphé en mars 2018 devant le juge Bobby Madhub siégeant à la Mediation Court.
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