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Transfert de poutres en béton à St-Louis: une mécanique bien huilée
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Transfert de poutres en béton à St-Louis: une mécanique bien huilée
Il est 22 heures, ce samedi 26 janvier. Les lumières bleu rouge scintillent dans les champs de canne. Signes indicateurs que le convoi qui transporte deux poutres en béton (i girders) viennent de quitter le «precast yard» à Barkly.
Imposantes, ces poutres de 57 tonnes ont chacune été placées sur un trailer treuillé par des camions. Le convoi, escorté par des motards de la Traffic Branch, suit l’itinéraire mis en place pour leur acheminement à St. Louis.
Direction Chebel. Toute une organisation est mise en place pour que le transfert passe cette étape. Des deux côtés de la route, la cirulation est stoppée. Les regards sont braqués sur le convoi. Des employés de Larsen & Toubro veillent au grain. Chacun a un rôle à jouer lors de cette opération. À 35km par heure, le convoi descend la route principale jusqu’à Coromandel.
Il y aura plusieurs arrêts pour des vérifications. À Grande-Rivière-Nord-Ouest, l’arrêt sera plus long sur le pont. Tout un aménagement a été fait en amont ; les mains courantes près de l’école de la localité ont, par exemple, été sectionnées pour permettre au convoi de tourner en direction de Pailles afin de rejoindre l’autoroute M1.
Encore des arrêts. À hauteur de Camp-Chapelon, une reconfiguration de la route a été mise en place. La voie rapide a été fermée à la circulation afin de permettre le passage du convoi vers la station du CEB. Sur le site, tout est prêt pour installer ces deux poutres sur les pilotis en forme de «Y».
La coordination entre les employés de L&T est surprenante. Chacun suit ses directives à la lettre. Tout est minutieusement calculé. C’est vers 2 h 30 du matin que la première poutre est enfin installée. S’ensuit la deuxième.
Lors de cette opération, le trafic a été dévié sur la rue Philippe Rousset à Pailles pour rejoindre l’autoroute M1.
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