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Chamarel: Terry Quint, ou l’amour de la conservation
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Chamarel: Terry Quint, ou l’amour de la conservation
La conservation est un travail de terrain, qui demande de l’assiduité. Qualité qu’a développée Terry Quint, employé à Ebony Forest et dont c’est justement le domaine de prédilection.
Terry Quint fait partie, depuis cinq ans maintenant, de l’équipe d’Ebony Forest à Chamarel. Il a intégré le département de conservation, qui avait besoin de bras supplémentaires pour mener à bien leurs responsabilités. Âgé de 26 ans, ce natif de Chamarel qui y vit aussi, est père d’un nourrisson de quatre mois, et il voue une passion à la préservation des plantes endémiques et à leur réimplantation sur un terrain tombant sous la responsabilité d’Ebony Forest.
«J’ai commencé à travailler à l’Ebony Forest après qu’un ami m’a fait part que les Griffiths recherchaient de la maind’œuvre», raconte le jeune homme. «C’est alors, que je me suis dit qu’avec mon expérience de jardinier, je pouvais me présenter. Je l’ai fait et j’ai obtenu le poste. Depuis que j’y suis, je comprends mieux l’importance du travail de conservation.»
Il raconte avoir réalisé qu’il a la main verte depuis très jeune. C’est pour cela qu’il en fait son gagne-pain en devenant jardiner dans la région de Chamarel et ses alentours. Ce faisant, il s’est aussi découvert une passion pour les plantes. Et depuis qu’il est en poste à Ebony Forest, son amour pour les grands espaces a décuplé. Terry Quint assume, avec d’autres collègues, une bonne partie du travail manuel devant être accompli pour réussir le programme de replantation des arbres endémiques et la restauration de la surface sur laquelle ces mêmes arbres sont replantés.
Préparation
«Avec mes collègues, nous travaillons davantage sur le terrain pour préparer les arbres à être replantés. C’est un long travail qui commence avec le nettoyage et la préparation du terrain où seront mises en terre les plantes cultivées en pépinière», raconte le jeune homme. «Nous faisons en sorte que les arbres replantés survivent dans leur nouvel environnement et milieu qui a été préparé en avance pour eux.»
C’est avec assiduité que le jeune homme travaille et depuis qu’il est à l’Ebony Forest, il a appris à connaître la flore endémique, à différencier et à prendre soin des arbres uniques à Maurice.
«J’ai beaucoup appris sur le tas au sujet des plantes endémiques et c’est cette curiosité, qui fait que je continue à faire de mon mieux pour les arbres et foret endémiques», explique Terry Quint. «Ce qui fait vraiment plaisir c’est quand des touristes, des étudiants et des stagiaires parfois étrangers viennent voir notre travail et que nous leur montrons le résultat de notre labeur.»
Mieux connaître la conservation des plantes endémiques a aussi changé la perception de Terry Quint quant à la façon dont la population en général traite la nature et surtout, la faune et la flore endémiques.
«C’est parfois dégoûtant de voir comment les gens traitent la nature. Quand on a autant travaillé pour redorer son blason, on se rend compte de la difficulté à faire les personnes la respecter», ajoute-t-il dépité. «On ne peut qu’espérer voir des Mauriciens qui viennent visiter Ebony Forest devenir plus sensibles à la nature.»
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