Le procès intenté à Sada Curpen tire à sa fin. Son avocat, Assad Peeroo, qui a fait sa plaidoirie hier, lundi 25 février, devant la magistrate Navina Parsooramen, de la cour intermédiaire, a demandé la radiation des charges qui pèsent sur son client. Le jugement sera prononcé le 28 mars.

Sada Curpen fait face à deux accusations formelles de blanchiment d’argent. Le 7 mars 2010, il a été arrêté à l’aéroport avec 28 000 euros (environ Rs 1 100 000) et Rs 45 550. Deux jours après, la somme de Rs 285 000 a été retrouvée chez lui. La police soupçonne que ces sommes proviendraient directement ou indirectement d’un délit.

Me Assad Peeroo a argué que son client n’a jamais été informé des actes d’accusations qui pèsent sur lui, ce qui constitue une violation de ses droits constitutionnels. De plus, il y a une incohérence par rapport à la somme qui a été retrouvée chez lui. Dans son témoignage en cour, un caporal qui avait participé à la fouille au domicile du suspect avait déclaré qu’une «somme de Rs 285 000 avait été saisie dans son armoire et  que Rs 10 000 avaient été retrouvées dans sa voiture». Mais dans sa déposition, il avait fait état d’une somme de Rs 275 000 retrouvée dans un coffre.

«La provenance de l’argent a été justifiée par la banque. De plus, mon client allait déclarer l’argent qu’il avait sur lui à la douane avant son arrestation», a poursuivi l’avocat.

La poursuite, représentée par Me Asha Ramano-Egan a pour sa part fait savoir que c’est à l’accusé de prouver que l’argent retrouvé sur lui n’émane pas d’un acte criminel.

La magistrate a fixé le jugement pour le 28 mars.