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Cinq cas de dengue détectés: la vigilance est de mise

4 mars 2019, 08:04

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Cinq cas de dengue détectés: la vigilance est de mise

Il a été rapporté que cinq personnes, notamment un Mauricien et quatre Indiens, ont contracté la dengue ces jours-ci. Les étrangers travaillent sur le projet Metro Express. Le ministère de la Santé appelle à la vigilance et demande au public de prendre les mesures qui s’imposent.

Pour le Dr Fazil Khodabaccus, responsable du Communicable Disease Unit, plusieurs facteurs favorisent la propagation de cette maladie. «Elle est transmise par les moustiques. En cette période de chaleur, nous faisons face aussi à un temps pluvieux, favorable aux moustiques. Il faut que le public prenne les précautions d’usage.»

Le médecin recommande que les gens portent des vêtements à manches longues. «De préférence des couleurs claires, à cause de la chaleur. Il faut aussi utiliser des crèmes et des spîanti-moustiques. Il faut couvrir les réservoirs d’eau et bien fermer les poubelles.» Il soutient aussi qu’il faut que les personnes attirent l’attention des autorités compétentes sur les endroits qui sont laissés à l’abandon et remplis de déchets.

À hier, dimanche 3 mars, plusieurs campagnes de fumigation ont été faites, notamment dans les régions de Palma et de Richelieu. «Nous avons aussi fait du fogging à Rose-Hill, près d’Arab Town.» Par ailleurs, le Dr Fazil Khodabaccus demande à ceux qui soupçonnent avoir contracté la dengue de recourir aux services d’un médecin. «Les symptômes sont une fièvre accompagnée de douleurs musculaires. Certains ont aussi des éruptions cutanées. Il faut immédiatement se rendre chez un médecin. Au cas contraire, les gens peuvent nous appeler sur la hotline 8924.»

Plus de 7 500 cas ont été répertorié à La Réunion depuis le début de l’épidémie. Il nous revient que trois Réunionnais, après investigations, sont même décédés des suites de cette maladie. Les cas recensés sont plus principalement concentrés dans la région sud de l’île sœur. Selon nos confrères réunionnais, l’agence régionale de santé a même indiqué que cette épidémie pourrait connaître une augmentation entre les mois d’avril et de mai.