Week-end exceptionnel pour la compagnie Stevenhills Ltd. En deux jours, la société a dû débourser plus de Rs 30 millions comme paiement à ses parieurs. Les résultats des matchs de foot de ce dernier week-end n’ont pas été en faveur de la société de paris.

Ce sont des parieurs qui s’étonnaient d’avoir été payés avec «du retard» lorsqu’ils se rendaient dans les succursales de Stevenhills, qui nous ont alertés. Ils affirment qu’ils n’ont jamais eu à patienter pour toucher leurs gains et que cette fois, les employés de la société leur ont demandé de revenir car il manquait de l’argent dans les caisses.

Contacté, Steve Wan, directeur de Stevenhills, explique qu’il s’agit bien d’une situation exceptionnelle. «Nous mettons de l’argent à la disposition de nos succursales pour le paiement des parieurs. Mais durant ce week-end, il n’y avait pas suffisamment de fonds et lundi étant jour férié, nous n’avons pas pu décaisser l’argent. Nous étions disposés à payer les gens par chèque. À ce niveau-là, il n’y avait aucun problème.»

Steve Wan précise qu’en 11 ans d’existence, c’est la première fois que sa société fait face à une situation pareille. «Les résultats n’étaient pas en notre faveur. C’est une réalité. Mais à ce jour, nous n’avons eu aucun parieur impayé», poursuit-il.

Situation d’autant plus inhabituelle qu’il n’y avait pas de grands matchs à l’affiche. Manchester United avait rencontré Southampton à Old Trafford samedi et Fulham accueillait Chelsea. Dimanche, c’est Everton qui a accueilli Liverpool.

Certains parieurs s’amusent à dire que la situation aurait été plus grave pour Stevenhills si Liverpool avait battu Everton. «Il faut accepter. Les résultats auraient pu être différents mais nous aurions géré. Stevenhills est là pour rester, rassurez ceux qui pensent autrement», lâchera Steve Wan.